27 avril 2018 à 15h15
Durée de lecture : 1 minute
Les États membres ont voté, ce vendredi 27 avril, l’interdiction quasi totale de trois néonicotinoïdes dans l’Union européenne : l’imidaclopride, la clothianidine et le thiaméthoxame. De nombreuses études scientifiques montrent l’étroite corrélation entre leur utilisation et le déclin des abeilles, des abeilles sauvages et autres pollinisateurs, les néonicotinoïdes s’attaquant au système nerveux des insectes.
En 2013, l’Union européenne avait déjà opté pour une interdiction partielle de l’utilisation de l’imidaclopride, la clothianidine et le thiaméthoxame. Les restrictions concernaient alors le maïs, le blé, l’orge, l’avoine et le colza. Elles ont été contestées en justice par Syngenta et Bayer, deux géants des pesticides. Ces trois produits chimiques sont désormais quasi totalement interdits, à une exception près : leur usage reste autorisé en serre.
« Ce choix montre une prise de conscience sur la nécessité d’adopter des formes d’agricultures différentes à travers l’Europe, qui cultivent avec et non contre la nature, a réagi Sandra Bell, des Amis de la Terre. L’interdiction des néonicotinoïdes pourrait constituer un pas important vers une remise en question plus générale de l’utilisation des pesticides et des dommages qu’ils causent à notre environnement. »
Quelque cinq millions de personnes, à travers l’Union européenne, avaient signé des pétitions appelant à une extension des restrictions.
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