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Des étudiants de l’université Rennes 2, en Bretagne, ont transformé une friche de leur campus en potager collectif. Le but : distribuer les récoltes à des associations, promouvoir les semences paysannes et proposer un lieu de vie ouvert à toutes et tous.
« Ici ce n’est pas un simple potager, c’est aussi un lieu de convivialité, de brassage social. » Voilà comment Maxime Loyzance, étudiant en histoire, décrit le jardin potager dont il est à l’initiative. « Un lieu politique où on veut rassembler tout un tas de valeurs, écologiques bien sûr, mais aussi sociales, féministes, anticarcérales... » Objectif : offrir les récoltes à des associations de distribution de nourriture pour lutter contre la précarité alimentaire. Cet espace de convergence et de résistance a été imaginé peu de temps avant le premier confinement de mars 2020.
Maxime avait alors rassemblé quelques amis et décidé de reprendre en main le potager collaboratif de l’université de Rennes 2, laissé en friche depuis plusieurs années. Ensemble, ils ont nettoyé le lieu et récupéré ici et là des palettes, des pots et des bacs. Les pots ont été ornés de couleurs vives et installés à l’entrée du potager afin de donner de la visibilité au lieu.
Le projet, présenté à l’université, a obtenu 5 500 euros via le Fonds de solidarité et de développement des initiatives étudiantes — « un fonds dont toutes les facs disposent », précise Maxime. L’argent permettra entre autres d’acheter des semences paysannes et des outils pour planter des légumes, des fruits et des aromatiques.
Le potager est ouvert à toutes et tous — étudiants, personnels de la fac et habitants du quartier — et entend être un espace pédagogique destiné à apprendre les bases de la permaculture, notamment l’usage des semences rustiques.
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