21 septembre 2022 à 18h21
Mis à jour le 22 septembre 2022 à 15h43
Durée de lecture : 1 minute
Climat
Quatre jours après le passage de la tempête Fiona, 60 000 clients – particuliers ou entreprises – étaient toujours privés d’eau, mardi 20 septembre. D’après le syndicat mixte en charge de la distribution, la pénurie pourrait durer dans certaines zones particulièrement touchées.
La tempête a balayé l’île le 16 septembre, causant des pluies torrentielles. « Les cumuls de pluie relevés ont été exceptionnels et historiques », a indiqué Météo France : il est tombé 550 millimètres d’eau — en comparaison, il pleut en moyenne 630 mm par an à Paris. Averses, crues et vents violents ont arrachés routes, ponts, maisons, et endommagé nombre d’infrastructures, notamment les réseaux d’eau.
Le centre hospitalier de Basse-Terre n’a plus accès à l’eau potable
Le centre hospitalier de Basse-Terre n’a ainsi plus accès à l’eau potable, ce qui pourrait compromettre « son bon fonctionnement et la continuité des soins ». Un cataclysme qui vient fragiliser un peu plus un réseau d’eau vétuste et dysfonctionnel.
L’agriculture a également été durement touchée : champs imbibés d’eau, les récoltes détruites. L’état de catastrophe naturelle a été décrété.
Dans le sillage de Fiona, un homme est mort à la Guadeloupe, emporté avec sa maison par les flots d’une rivière en crue. Deux personnes sont mortes en République dominicaine et deux autres à Porto Rico.
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