23 avril 2020 à 13h59
Mis à jour le 24 avril 2020 à 14h58
Durée de lecture : 1 minute
Nature
Monde
Forêts tropicales
La crise sanitaire du Covid-19 et les mesures prises par les autorités au Brésil profitent, indirectement, aux bûcherons illégaux qui continuent à défricher l’Amazonie. Au mois de mars 2020, la déforestation a augmenté de près de 30 % dans la partie brésilienne de la grande forêt tropicale par rapport au même mois de l’année 2019. Selon le système d’alerte satellitaire de l’Institut national de recherche spatiale du Brésil (INPE), 326 km2 de forêt tropicale auraient été rasés durant la période : l’équivalent de trois fois la superficie de la ville de Paris.
Cette explosion de la déforestation est d’autant plus paradoxale qu’elle survient en saisons des pluies, une période où d’ordinaire les déboisements sont ralentis. Depuis le début de l’épidémie, la police environnementale a diminué le nombre de ses patrouilles. Les autorités affirment que c’est pour protéger les agents de terrain et limiter la contamination des populations indigènes mais des ONG dénoncent un double discours. En réalité, le gouvernement de Jair Bolsonaro profiterait de la crise pour augmenter l’exploitation de la forêt tropicale.
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