Aux États-Unis, la chute des prix du pétrole et du gaz du fait du ralentissement économique provoqué par la pandémie du Sars-Cov2 a entraîné l’abandon de trois millions de puits de forage de gaz de schiste. Ces puits ne sont plus rentables. Mais comme le révèlent des écologistes au Texas dans un reportage d’Arte, les opérateurs laissent fuir le méthane dans l’air, ce qui conduit à une augmentation importante des émissions de méthane, un très puissant gaz à effet de serre, par les États-Unis.
Une ville au Texas centrée sur l’exploitation du pétrole de schiste
Par ailleurs, au niveau mondial, les points de fuite significative de méthane ont augmenté de 32 % sur les huit premiers mois de 2020 par rapport à la même période de 2019, selon des données publiées le 15 octobre par Kayross, une société d’imagerie satellite. Kayrros Methane Watch a enregistré une nette augmentation du nombre total de grandes fuites de méthane dans le monde. Les principaux responsables étaient les États-Unis, la Russie, l’Algérie, le Turkménistan, l’Iran et l’Irak. Selon Kayross, cette augmentation des émissions reflète le changement des pratiques des opérateurs pétroliers et gaziers du fait de la pandémie mondiale.
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