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Baisse des gaz à effet de serre : nous sommes « hors-piste », selon l’ONU
Si les politiques des États étaient bien appliquées, les émissions seraient en baisse de 2 % entre 2019-2030, contre l'objectif de 43 %. - Unsplash/CC/Veit Hammer
Si les politiques des États étaient bien appliquées, les émissions seraient en baisse de 2 % entre 2019-2030, contre l'objectif de 43 %. - Unsplash/CC/Veit Hammer
« Nous sommes hors-piste. » Voici comment Simon Stiell, le secrétaire exécutif de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), résume le rapport public de l’agence onusienne sur les contributions déterminées au niveau national, publié le 14 novembre.
Les engagements pris par les États pour lutter contre le réchauffement climatique y sont répertoriés pour faire un inventaire régulier et global des réformes mises en place à travers le monde. Le rapport de 2023 affirme que si toutes les politiques des États étaient bien appliquées, les émissions de gaz à effet de serre seraient en baisse de 2 % entre 2019-2030, alors que l’objectif préconisé par les scientifiques est de 43 %.
La CCNUCC ne s’arrête pas là. En s’appuyant sur les données du sixième rapport du Giec [1], l’organisme affirme que le budget d’émissions de 500 gigatonnes d’équivalent de CO2 à ne pas dépasser, pour ne pas dépasser le 1,5 °C de réchauffement, n’est pas atteignable.
À deux semaines de l’ouverture de la COP28 à Dubaï, ces nouveaux signaux d’alarme résonnent davantage. « Ce rapport montre pourquoi les gouvernements doivent faire des pas audacieux à la COP28 à Dubaï, pour être sur la bonne voie, estime Simon Stiell. Chaque minute compte, tout comme chaque fraction de degré compte si nous voulons éviter les pires impacts climatiques et limiter le réchauffement mondial à 1,5 °C. »
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