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Combustibles nucléaires australiens chez Orano : le juge tranchera le 16 octobre

La justice française décidera le 16 octobre si elle oblige le groupe nucléaire Orano (ex-Areva) à rendre public le contrat dans le cadre duquel il a reçu début septembre des combustibles australiens, contrat que réclame Greenpeace.

« Le contribuable a épongé 20 milliards d’euros de dette d’Orano, soit un tiers des impôts sur le revenu de 2017. Il est salutaire qu’il ait un droit de regard sur ce contrat », a plaidé mardi 25 septembre Alexandre Faro, avocat de Greenpeace, devant le juge des référés de Cherbourg, saisi par l’association écologiste.

« Je veux comprendre qui paie quoi », a ajouté l’avocat de Greenpeace, qui dit soupçonner Orano de stocker illégalement des déchets étrangers. « 95% des piscines de la Hague sont déjà remplies de déchets. En importer encore, certes en petite quantité, c’est irresponsable », a-t-il ajouté.

Orano a rétorqué qu’il ne pouvait publier ce contrat en raison de la concurrence. « J’ai des concurrents. Les Chinois ont un projet d’usine similaire » à celle de la Hague, a argumenté l’avocat de la société, Alexandre Gaudin, face à Greenpeace qui plaidait qu’« Orano est le seul à faire ça [le retraitement]. Plus personne ne le fait ».

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