Désertion, et si on osait ?

- © Tommy dessine/Reporterre
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La désertion a le vent en poupe. L’appel à déserter au printemps dernier par les étudiants d’AgroParisTech a été vu plus de 12 millions de fois. Partout, des jeunes et des moins jeunes questionnent le travail. Et certains bifurquent pour inventer, ailleurs, une vie qu’ils et elles estiment plus riche.
Après notre enquête sur la grande démission, Reporterre revient, dans une série d’été, sur cette vague. Pour la questionner. Car il n’est pas si facile de tout plaquer. De changer de vie. De réinventer le travail, le quotidien. Quelques-uns y parviennent, certains galèrent, d’autres abandonnent. À travers des portraits et des entretiens, nous nous sommes demandés : comment faire de la désertion une lame de fond, un raz-de-marée ?
[1 / 4] Lola Keraron : « À 24 ans, j’ai déserté AgroParisTech » À sa remise de diplômes d’AgroParisTech en mai, Lola Keraron et d’autres étudiants ont appelé à déserter. Depuis, entre des chantiers participatifs ou un passage dans une zad, la jeune femme ne s’arrête pas. Sans rien regretter. [SÉRIE 1/4] [2 / 4] La désertion, un chemin semé d’embûches En désertant le salariat, Jessica et Benjamin ont tenté de vivre d’un nouveau projet : l’accueil de jeunes placés en foyer. Faute de moyens, ils ont dû abandonner. Ils n’ont qu’une volonté, déserter à nouveau. [3 / 4] Pour accompagner leur désertion, le revenu de transition écologique Difficile de déserter un travail et d’opérer une transition sans épargne. L’une des solutions : le revenu de transition écologique. Une quinzaine de personnes expérimentent cet outil innovant en France. Reste à le pérenniser. [SÉRIE 3/4] [4 / 4] Raoul Vaneigem : « Contre le capitalisme, une révolution maraîchère » Nécessité des zad, émancipation des sociétés... À l’heure où la désertion gagne la France, Reporterre s’est entretenu avec l’écrivain Raoul Vaneigem, dont les écrits ont influencé Mai 68. [SÉRIE 4/4]