Edgar Morin a volé une chaise de 500 millions d’euros

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Économie LuttesLa dénonciation de l’évasion fiscale massive à laquelle s’est livrée la banque HSBC, volant de ce fait au moins 2,5 milliards d’euros aux citoyens français, continue. Edgar Morin et d’autres personnalités forment une chaîne de solidarité pour faire circuler des chaises « récupérées » par l’association Bizi dans une agence de la banque.
La vie est ainsi faite que nous sommes contraints de fréquenter les criminels les plus endurcis, les malfrats les plus dangereux, les gredins les plus néfastes. Mais la noble mission d’informer les lecteurs de Reporterre des turpitudes du monde réel nous a conduit sans faillir dans un coin secret de Paris, le 8 avril, pour retrouver un gang des plus menaçants. Se retrouvaient ainsi Edgar Morin, qui se prétend philosophe, Patrick Viveret, qui se dissimule aussi sous cette étiquette, Susan George, la Calamity Jane de l’altermondialisme, Claude Alphandéry, dont le passé de banquier devrait pourtant le conduire à la plus irréprochable des conduites, Alain Caillé, prophète du convivialisme mais en réalité anti-social de la pire espèce, et Txetx Etcheverry, qui se proclame écologiste basque pour dissimuler son désir de saper les bases les plus sacrées de l’harmonie capitaliste.

Que faisaient ces gibiers de potence ? Ils exhibaient une chaise honteusement dérobée dans une agence bancaire HSBC de Bayonne. Leurs comparses y ont saisi le 12 février des sièges où d’honnêtes travailleurs oeuvraient à l’optimisation fiscale des meilleurs d’entre nous, les « 1 % » sans lesquels la civilisation s’effondrerait.
Pourchassés par une police héroïque à laquelle nous ne pouvons que rendre hommage, ces outlaws sont venus narguer les autorités au sein même de la Ville Lumière, sur laquelle trône avec une sagesse admirable le grand président Hollande.
Car cette chaise est une trésor. Elle vaut... 500 millions d’euros, comme nous l’a expliqué Txetx Etcheverry - il ne nous a pas mordu, ouf !
- Ecouter M. Etcheverry :

Le forban s’appuie en effet, outre sur le siège susdit, sur le fait hélas incontestable que la banque HSBC a mis au point un système d’évasion fiscale qui a coûté au moins 2,5 milliards d’euros à l’Etat français en impôts non payés. Une misérable erreur comme chacun d’entre nous peut en commettre, hélas, dans notre vie quotidienne.
Cela n’empêche pas Edgar Morin de prétendre à coup de grands discours ténébreux que le délit qu’il perpètre est un acte de résistance contre la barbarie :
- Ecouter Edgar Morin :

Certains complices de ces gangsters prétendent même que les banques sont des délinquantes et qu’elles sont protégées par l’Etat. Tel Antoine Peillon, qui épanche sa logorrhée dans des libelles obscurs prétendant dénoncer la corruption et l’évasion fiscale :
- Ecouter Antoine Peillon :

Armés d’arguments aussi fallacieux, ces flibustiers de la morale publique ont annoncé qu’ils allaient créer une « chaîne de solidarité » pour faire circuler ces chaises à travers le pays. C’est un pur scandale, et l’on espère bien qu’une autre chaîne de solidarité se mettra en place pour animer la police du zèle nécessaire pour mettre fin à ce désordre. MM. Hollande, Valls, Sarkozy, Cahuzac, Woerth, agissez sans frémir, abattez le glaive de la justice sur ces agresseurs de l’ordre et de la paix.
Et n’écoutez pas les propos du gredin en chef, Edgar Morin, qui enrobe ses actes délictueux de mots suaves qui pourraient troubler les esprits faibles :
- Ecouter Edgar Morin :
