26 mars 2011 à 19h25
Mis à jour le 12 mars 2015 à 11h06
Durée de lecture : 1 minute
Pollutions
Catastrophes nucléaires
Les premières traces du panache émis par la centrale japonaise de Fukushima ont été relevées en France, mais le niveau de radiaoctivité mesuré est sans danger pour l’environnement et la santé, a indiqué samedi 26 mars l’Institut français de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN).
« Des traces d’iode 131 (0,012 mBq/m3 en moyenne sur la période de prélèvement) ont été mesurées dans l’air prélevé entre le 21 et le 24 mars par la station de l’IRSN installée au sommet du Puy de Dôme », indique le communiqué. L’institut estime que l’arrivée de la « masse d’air faiblement contaminée » a « probablement » eu lieu au cours de la journée du 24 mars.
Ce résultat est « cohérent avec les prévisions » et correspond à « un niveau de trace dans l’atmosphère » ne présentant « aucun danger environnemental ou sanitaire », ajoute l’IRSN.
Les autres radionucléides présents dans les rejets de l’accident de Fukushima, notamment le césium 137, n’ont pas été détectés dans le prélèvement d’air du Puy de Dôme, « car leur concentration dans l’air reste encore inférieure aux limites de détection ». Tous les résultats de mesure des prélèvements d’air sur les autres stations de l’IRSN sont « inférieurs aux limites de détection », précise l’institut.
Par ailleurs, un échantillon de salade prélevé le 22 mars présente des traces de césium 137, « à un niveau souvent observé pour ce type de produit » en raison de la persistance dans les sols et les végétaux de cet élément suite aux essais nucléaires dans l’atmosphère et à l’accident de Tchernobyl.
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