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Ce mardi 1er décembre, huit associations [1] ont déposé plainte contre X auprès du pôle santé du tribunal judiciaire de Paris, pour fraude à l’étiquetage sur des pesticides, mise en danger de la vie d’autrui et atteinte à l’environnement. Ils ont également déposé plainte contre l’État français pour carences fautives.
Les associations s’appuient sur une étude de Gilles-Éric Séralini et Gérald Jungers, parue en octobre 2020 dans la revue Food and Chemical Toxicology. Elle analysait 14 herbicides vendus comme des alternatives au glyphosate, et démontrait qu’ils contenaient des substances toxiques cancérogènes et des métaux lourds non déclarés sur les étiquettes.
Pour les associations, cette étude « démontre de dangereuses failles dans les systèmes d’évaluation des pesticides utilisés en France et en Europe », puisque seule la substance active, et pas les adjuvants, sont étudiés avant la mise sur le marché.
Les associations, par cette action en justice, « souhaitent le retrait pur et simple de ces produits dans les meilleurs délais, et la condamnation des responsables », ainsi que « la remise en cause des systèmes d’évaluation des pesticides au niveau français et européen. »
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