18 mai 2018 à 11h28
Durée de lecture : 1 minute
Jeudi 17 mai, à Privas (Ardèche), s’est tenu le procès de 22 militants de Greenpeace. Ils s’étaient introduit illégalement, en novembre 2017, sur le site nucléaire de Cruas-Meysse, en Ardèche, pour montrer les failles dans la sécurité des piscines d’entreposage du combustible usé. Le tribunal a tenté jeudi de limiter les débats aux faits, sans pouvoir éluder la question de la sécurité des centrales, que l’ONG remet en cause.
« Des beaux rapports, il y en a plein les tiroirs mais généralement, ils sont très peu suivis de faits », a justifié Yannick Rousselet, responsable de la campagne nucléaire de l’ONG, jugé pour complicité.
« Ce que fait Greenpeace, c’est du grand carnaval » et « pas une vraie intrusion » puisque la « zone vitale » du site n’a pas été franchie, s’est agacé le procureur de la République, Pierre-Yves Michau, pour qui l’affaire pose seulement une question de société, celle de la « désobéissance civile ». Et pour lui, « il est temps que ça s’arrête ».
Des peines de prison ferme et de sursis ont été requises contre les militants. Le jugement sera rendu le 28 juin à 13 h 30.
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