27 mai 2014 à 08h01
Mis à jour le 16 mars 2015 à 14h25
Durée de lecture : 1 minute
Autoroutes
Pour la quatrième année consécutive, les associations SEPANSO Aquitaine, ARLP et LEA ont effectué pendant vingt-quatre heures leur comptage annuel sur l’A65 (1).
Le trafic total journalier moyen de 5 242 véhicules/jour mesuré, en baisse par rapport à 2013, est inférieur de près de 48 % à l’objectif affiché par le concessionnaire pour 2014.
Ainsi plus de trois ans après la mise en service de cette infrastructure, et malgré l’obligation faite aux camions de transit circulant sur l’axe Langon-Pau de délaisser la route au profit de l’autoroute (2), le trafic total de l’autoroute la plus chère de France stagne en Gironde et baisse au sud de Mont-de-Marsan.
Dans un même temps, le trafic de la RN 524 avec 8 701 véhicules/jour dont encore 415 poids lourds, affiche une insolente vigueur et démontre, si besoin était, la nécessité qu’il y aurait à aménager et sécuriser cet axe important.
Après avoir obligé une majorité des poids lourds à emprunter l’A65, on se demande ce qu’il va falloir encore inventer pour sauver l’autoroute la plus chère de France. Peut-être interdire la route gratuite aux voitures ?
Notes :
1- Ce comptage a été effectué du 20 mai à 20 h au 21 mai 2014 à 20h simultanément sur 3 points de l’A65 dans les départements de la Gironde, des Landes et des Pyrénées Atlantiques ainsi que sur la RN 524 à l’entrée nord de Bazas en Gironde.
2- C’est à compter du lundi 18 novembre 2013, qu’est entrée en vigueur l’interdiction de circuler pour les poids lourds en transit de plus de 7,5 tonnes sur le réseau parallèle à l’autoroute A65. La desserte locale reste quant à elle autorisée.
Alors que les alertes sur le front de l’environnement continuent en ce mois de septembre, nous avons un petit service à vous demander. Nous espérons que les derniers mois de 2023 comporteront de nombreuses avancées pour l’écologie. Quoi qu’il arrive, les journalistes de Reporterre seront là pour vous apporter des informations claires et indépendantes.
Les temps sont difficiles, et nous savons que tout le monde n’a pas la possibilité de payer pour de l’information. Mais nous sommes financés exclusivement par les dons de nos lectrices et lecteurs : nous dépendons de la générosité de celles et ceux qui peuvent se le permettre. Ce soutien vital signifie que des millions de personnes peuvent continuer à s’informer sur le péril environnemental, quelle que soit leur capacité à payer pour cela. Allez-vous nous soutenir cette année ?
Contrairement à beaucoup d’autres, Reporterre n’a pas de propriétaire milliardaire ni d’actionnaires : le média est à but non lucratif. De plus, nous ne diffusons aucune publicité. Ainsi, aucun intérêt financier ne peut influencer notre travail. Être libres de toute ingérence commerciale ou politique nous permet d’enquêter de façon indépendante. Personne ne modifie ce que nous publions, ou ne détourne notre attention de ce qui est le plus important.
Avec votre soutien, nous continuerons à rendre les articles de Reporterre ouverts et gratuits, pour que tout le monde puisse les lire. Ainsi, davantage de personnes peuvent prendre conscience de l’urgence environnementale qui pèse sur la population, et agir. Ensemble, nous pouvons exiger mieux des puissants, et lutter pour la démocratie.
Quel que soit le montant que vous donnez, votre soutien est essentiel pour nous permettre de continuer notre mission d’information pour les années à venir. Si vous le pouvez, choisissez un soutien mensuel, à partir de seulement 1€. Cela prend moins de deux minutes, et vous aurez chaque mois un impact fort en faveur d’un journalisme indépendant dédié à l’écologie. Merci.
Soutenir Reporterre
📨 S’abonner gratuitement aux lettres d’info
Abonnez-vous en moins d'une minute pour recevoir gratuitement par e-mail, au choix tous les jours ou toutes les semaines, une sélection des articles publiés par Reporterre.
S’abonner