La disparition des pollinisateurs provoquerait 1,4 million de décès supplémentaires
Lundi 28 novembre, un rapport publié dans la revue Nature analyse les conséquences d’une possible disparition des insectes pollinisateurs, telles les abeilles. Il montre que cette perte aurait de lourdes conséquences sur la santé et l’économie humaine.
Ce rapport, intitulé « Safeguarding pollinators and their values to human well-being » (Sauvegarder les pollinisateurs et leurs valeurs pour le bien-être humain), a été rédigé par des chercheurs de l’université de Reading, au Royaume-Uni.
D’après les chercheurs, « 75 % des principales cultures - céréales, fruits - dépendent de la pollinisation par des animaux ». Leur disparition entraînerait une perte de 5 à 8 % de la production agricole mondiale. Avec des conséquences sur la santé : les scientifiques prévoient « une possible recrudescence des maladies liées à notre équilibre alimentaire » (maladies cardiaques) et estiment à « 1,4 million par an le nombre de décès supplémentaires », directement liés à la disparition des pollinisateurs.
Mais la disparition de ces animaux auraient également des conséquences sur l’agriculture, qui emploie 1,4 milliard de personnes, soit un tiers des actifs mondiaux, principalement dans les pays pauvres.
- Source : Nature.