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La guerre en Ukraine met à l’arrêt les usines automobiles

Circulation à Bagnolet (Seine-Saint-Denis).

La guerre en Ukraine plombe le marché de l’automobile, a annoncé mercredi 20 avril l’Association européenne des constructeurs (ACEA). Un peu plus de 800 000 véhicules ont été écoulés en Europe en mars 2022, rapportent Les Échos. C’est 20,5 % de moins qu’en mars 2021, et un tiers de moins qu’en 2019. Cette baisse est historique : il s’agit du plus faible volume de ventes pour le mois de mars (hors pandémie de Covid-19) depuis le début de la série statistique, en 1990.

Deux raisons expliquent cette chute des ventes : d’une part, l’arrêt des usines ukrainiennes à la suite de l’invasion russe. L’Ukraine est en effet le principal fournisseur européen de faisceaux de câblage, qui font partie des pièces maîtresses des voitures. Ce problème est venu s’ajouter aux pénuries de composants électroniques et aux problèmes de livraison qui affectent l’industrie automobile depuis l’année dernière. Faute de pièces, plusieurs usines européennes (notamment Volkswagen et Renault) ont dû cesser leur production.

La situation pourrait-elle avoir des conséquences à long terme sur l’industrie automobile ? Il est encore un peu tôt pour le dire. Début avril, la fédération des constructeurs allemands (VDA) a abaissé ses objectifs pour l’année 2022. Alors qu’elle prévoyait d’augmenter sa production de 13 % par rapport à l’année dernière, elle envisage désormais une hausse de « seulement » 7 %. 3,3 millions de nouvelles voitures devraient donc malgré tout entrer en circulation en 2022 outre-Rhin.

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