Le volume du glacier d'Ossoue, dans les Pyrénées, a baissé de plus de 4 mètres équivalent eau cette année. - CC BY-SA 3.0 / Thibautsl / Wikimedia Commons
Le volume du glacier d'Ossoue, dans les Pyrénées, a baissé de plus de 4 mètres équivalent eau cette année. - CC BY-SA 3.0 / Thibautsl / Wikimedia Commons
17 octobre 2022 à 14h48
Mis à jour le 28 novembre 2022 à 14h05
Durée de lecture : 1 minute
Climat
Bientôt plus de glaciers dans les Pyrénées ? C’est la crainte des glaciologues de l’association Moraine et de l’Institut des géosciences de l’environnement (IGE) de Grenoble. Dans une étude sur la fonte des glaciers, dévoilée dans Libération, les scientifiques ont calculé que depuis 1950, les glaciers des Pyrénées ont perdu 90 % de leur superficie. Il n’en reste plus que 23 sur 44 recensés en 2000.
« Malgré les mesures, malgré le fait qu’on sait que ça fond, on est toujours surpris par [ces chiffres] », se désole Pierre René, fondateur de Moraine. Cette année le glacier d’Ossoue, le plus haut des Pyrénées, a perdu plus du double de son épaisseur par rapport à la fonte moyenne des 20 dernières années.
Dans les Alpes aussi
Cette disparition touche aussi les Alpes françaises, où la fonte serait trois fois plus importante que d’habitude. Le glacier de l’Argentière, le second plus grand des Alpes, a perdu du volume dans des proportions quasi-similaires à son confrère pyrénéen. À terme, il ne pourra plus alimenter le barrage hydroélectrique qui dépend de lui.
À cause de la hausse des températures, les scientifiques estiment que d’ici la fin du siècle, l’intégralité des glaciers de ces montagnes auront disparu ou seront proches de l’extinction. Dans Libération, Christophe Cassou rappelle que la fonte des glaciers et des calottes est la seconde cause de hausse du niveau des mers.
Alors que les alertes sur le front de l’environnement continuent en ce mois d’octobre, nous avons un petit service à vous demander. Nous espérons que les derniers mois de 2023 comporteront de nombreuses avancées pour l’écologie. Quoi qu’il arrive, les journalistes de Reporterre seront là pour vous apporter des informations claires et indépendantes.
Les temps sont difficiles, et nous savons que tout le monde n’a pas la possibilité de payer pour de l’information. Mais nous sommes financés exclusivement par les dons de nos lectrices et lecteurs : nous dépendons de la générosité de celles et ceux qui peuvent se le permettre. Ce soutien vital signifie que des millions de personnes peuvent continuer à s’informer sur le péril environnemental, quelle que soit leur capacité à payer pour cela. Allez-vous nous soutenir cette année ?
Contrairement à beaucoup d’autres, Reporterre n’a pas de propriétaire milliardaire ni d’actionnaires : le média est à but non lucratif. De plus, nous ne diffusons aucune publicité. Ainsi, aucun intérêt financier ne peut influencer notre travail. Être libres de toute ingérence commerciale ou politique nous permet d’enquêter de façon indépendante. Personne ne modifie ce que nous publions, ou ne détourne notre attention de ce qui est le plus important.
Avec votre soutien, nous continuerons à rendre les articles de Reporterre ouverts et gratuits, pour que tout le monde puisse les lire. Ainsi, davantage de personnes peuvent prendre conscience de l’urgence environnementale qui pèse sur la population, et agir. Ensemble, nous pouvons exiger mieux des puissants, et lutter pour la démocratie.
Quel que soit le montant que vous donnez, votre soutien est essentiel pour nous permettre de continuer notre mission d’information pour les années à venir. Si vous le pouvez, choisissez un soutien mensuel, à partir de seulement 1€. Cela prend moins de deux minutes, et vous aurez chaque mois un impact fort en faveur d’un journalisme indépendant dédié à l’écologie. Merci.
Soutenir Reporterre
📨 S’abonner gratuitement aux lettres d’info
Abonnez-vous en moins d'une minute pour recevoir gratuitement par e-mail, au choix tous les jours ou toutes les semaines, une sélection des articles publiés par Reporterre.
S’abonner