M. Bolloré, Areva et Creusot-Loire : l’histoire cachée derrière les défauts de l’EPR

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Nucléaire
[1 / 3] La très étrange transaction de 170 millions d’euros entre Areva et M. Bolloré En 2003, Areva aurait pu acquérir l’usine de pièces nucléaires du Creusot pour une bouchée de pain. Il a préféré l’abandonner à Michel-Yves Bolloré, et lui racheter trois ans plus tard pour 170 millions d’euros. Au coeur de la tractation, une usine d’où sont sorties des pièces défectueuses de l’EPR de Flamanville... [2 / 3] Derrière le fiasco de l’EPR, les errements du Creusot sous la responsabilité de M. Bolloré et d’Areva L’usine du Creusot a forgé les calottes de cuve de l’EPR de Flamanville, mais avec des défauts. Bilan, une menace sur la sûreté du réacteur nucléaire. Michel-Yves Bolloré avait obtenu la commande et lancé la fabrication. [3 / 3] Dans l’usine du Creusot, trois décennies de gestion défaillante M. Bolloré n’est pas seul responsable des falsifications opérées systématiquement à l’usine du Creusot. Elles s’étaient amorcées avant son arrivée, et ont continué ensuite, avec Areva. Mais la responsabilité des différents acteurs est clairement engagée, et leurs actes jettent un sérieux doute sur la sûreté de l’EPR.