Des travailleurs de la centrale de Gravelines (ici, en 2014) se sont mis en grève le 13 octobre 2022. - Wikimedia Commons/CC BY-SA 4.0/© Raimond Spekking
Des travailleurs de la centrale de Gravelines (ici, en 2014) se sont mis en grève le 13 octobre 2022. - Wikimedia Commons/CC BY-SA 4.0/© Raimond Spekking
13 octobre 2022 à 15h36
Durée de lecture : 1 minute
Social
Nucléaire
Énergie
Moins médiatisé que dans les raffineries, le mouvement de grève pour la revalorisation des salaires prend de l’ampleur dans les centrales nucléaires d’EDF. Depuis fin septembre, huit réacteurs sont touchés : ceux des centrales de Tricastin (Drôme), de Cruas (Ardèche), de Bugey (Ain) et de Cattenom (Moselle). Jeudi 13 octobre, la centrale nucléaire des Gravelines, dans le Nord, la plus puissante d’Europe de l’Ouest, a également rejoint les rangs des grévistes. Ils réclament une augmentation de 5 % de leur salaire.
Les actions entreprises par les grévistes consistent en l’arrêt des travaux de maintenance ou du chargement de carburant. Ils menacent également de retarder le redémarrage de certains réacteurs : une mesure prévue par le gouvernement pour faire face à la crise énergétique cet hiver.
Dans un communiqué du 11 octobre, la Fédération nationale des mines et de l’énergie CGT (FNME-CGT) a apporté son soutien aux grévistes d’ExxonMobil et de TotalÉnergies. Dans un autre communiqué, du 13 octobre, le syndicat a appelé à « l’élargissement de la grève dans toutes les entreprises de l’énergie ». Un mouvement de grève générale qui pourrait peser lourd dans un contexte de crise énergétique.
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