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Au Mozambique, 250.000 personnes en détresse après le passage du cyclone Éloïse

Le cyclone Éloïse a laissé 250.000 personnes en détresse au Mozambique, a affirmé mardi 26 janvier la représentante de l’ONU dans ce pays, Myrta Kaulard. Lle nombre de sinistrés, estimé la veille à environ 170.000 personnes, a ainsi été fortement revu à la hausse.

« Nous sommes très inquiets » et les « besoins augmentent », a-t-elle souligné lors d’une liaison vidéo avec des journalistes à l’ONU à New York, précisant que l’évaluation des conséquences du cyclone était toujours en cours.

Parmi les 250.000 sinistrés, 18.000 sont devenus des personnes déplacées, a précisé la responsable de l’ONU. Elle a aussi indiqué que 76 centres de santé avaient été endommagés ainsi que 400 salles d’écoles.

« C’est un énorme problème » et « nous voyons aussi des zones inondées et beaucoup de gens qui essayent de les quitter », a indiqué Myrta Kaulard, soulignant que dans le même temps « la diffusion du Covid-19 avait augmenté considérablement ces dernières semaines » au Mozambique, notamment dans le sud du pays.

Les régions touchées ce week-end par le cyclone Éloïse, dans la zone côtière du centre du pays, à environ soixante kilomètres de Beira, ont subi des rafales allant jusqu’à 150 km/h et des pluies torrentielles.

Ce pays d’Afrique australe avait déjà été sévèrement touché il y a deux ans par les cyclones Idai et Kenneth qui avaient fait en 2019 quelque 700 morts, plusieurs millions de sinistrés et d’énormes dégâts matériels.


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