28 octobre 2022 à 08h50
Durée de lecture : 1 minute
Pesticides
L’association Pollinis a analysé les cheveux de quarante-quatre eurodéputés, journalistes et scientifiques. Les résultats révèlent la présence de pesticides chez 91 % des personnes testées.
Sur les vingt-sept pesticides différents retrouvés dans l’ensemble des échantillons, 55 % sont interdits au sein de l’Union européenne en usage agricole. Le 4,4 DDE est la substance détectée le plus fréquemment. « Il s’agit d’un métabolite [molécule résultant de la dégradation d’un pesticide] du 4,4 DDT, interdit dans l’Union européenne depuis 1978 », explique Pollinis.
« Alors que le Parlement européen entame les discussions sur le nouveau règlement sur réduction de l’usage des pesticides d’ici 2030, et notamment des pesticides les plus dangereux, il est urgent que l’Union européenne réforme son système d’évaluation du risque qui ne prend en compte ni les effets chroniques, ni les effets cocktails de ces substances sur la santé humaine et l’environnement », affirme Nicolas Laarman, délégué général de Pollinis dans un communiqué de presse.
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