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Climat

EN BÉDÉ - L’avion, un secteur qui doit (beaucoup) décroître

Peut-on encore prendre l’avion lorsqu’on est écologiste ? L’aviation peut-elle être verdie ? Réponse, en dessins, grâce à une étude des ingénieurs du cabinet B&L Evolution.

Vacances obligent, nous sommes nombreux à rêver de voyage... Mais peut-on encore prendre l’avion sans ressentir une terrible culpabilité écologiste ? Les ingénieurs du cabinet B&L Evolution, qui s’étaient fait connaître par leurs propositions radicales pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre, se sont penchés sur cet épineux dilemme. « Parmi les écolos, cette question déchaîne les passions, explique Charles-Adrien Louis, l’un des fondateurs du cabinet. Pour nombre d’entre eux, c’est un plaisir coupable, donc chacun essaye de minimiser l’impact du voyage aérien ou fantasme sur les possibilités d’une aviation décarbonée. »

Leur étude, parue mi-juillet, explore toutes les pistes permettant de diminuer les émissions du secteur aérien. Innovations technologiques, compensation carbone… À l’atterrissage, leur constat est sans appel : « Pour s’aligner avec l’Accord de Paris sur le climat et ne pas dépasser 2 °C de changement climatique, une diminution du nombre de passagers comprise entre 2,5 % et 4 % par an est nécessaire. En d’autres termes, il faudrait réduire de moitié le nombre de passagers annuels d’ici vingt ans maximum. » Traduction concrète : oui, il faudra prendre (beaucoup) moins l’avion. Précisions en dessin…

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