Davantage de polluants de l’air sont à surveiller, selon l’Anses

« Certains polluants pouvant avoir un impact potentiel sur la santé humaine ne sont pas pris en compte à ce jour dans la surveillance réglementaire » de la qualité de l’air, nous apprend ce jeudi 28 juin l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire).

Elle préconise en particulier de mettre en place une surveillance nationale du 1,3-butadiène. Cette molécule a été classée cancérogène certain par le Circ (Centre international de recherche sur le cancer). Les mesures ponctuelles effectuées en France ont montré des dépassements fréquents des seuils considérés comme non dangereux pour l’homme.

L’Anses recommande également un « suivi renforcé des particules ultrafines (PUF) et du carbone suie […] compte tenu de leurs enjeux potentiels en termes d’impact sanitaire ».

Dix autres polluants sont eux placés sous surveillance (le manganèse, le sulfure d’hydrogène, l’acrylonitrile, le 1,1,2-trichloréoéthane, le cuivre, le trichloréthylène, le vanadium, le cobalt, l’antimoine, le naphtalène), afin, dit l’agence, « de s’assurer notamment de l’adéquation de la surveillance réglementaire concernant l’émission de ces polluants ». Les pesticides, les moisissures et le pollen présents dans l’air sont aussi signalés comme étant à surveiller.

Enfin, elle souligne la nécessité de la mise en place d’une base de données nationale des mesures des polluants de l’air ambiant non réglementés.

• Source : Anses