11 novembre 2015 à 13h24
Durée de lecture : 1 minute
Climat
Le forçage radiatif, qui a pour effet de réchauffer le climat, s’est accru de 36 % entre 1990 et 2014 à cause des gaz à effet de serre persistants, notamment le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4) et le protoxyde d’azote (N2O). C’est ce qu’a indiqué l’Organisation météorologique mondiale (OMM) le 9 novembre.
La teneur de l’atmosphère en CO2 a atteint 397,7 parties par million (ppm) en 2014. Dans l’hémisphère Nord, les concentrations de CO2 ont franchi le seuil symbolique de 400 ppm durant le printemps, période de l’année où ce gaz est le plus abondant. Au printemps boréal 2015, c’est la concentration moyenne mondiale de ce gaz qui a passé la barre des 400 ppm.
Le méthane (CH4) a atteint un pic en 2014 : 1.833 parties par milliard (ppb) environ, soit 254 % du niveau qu’il avait à l’époque préindustrielle.
La concentration atmosphérique du protoxyde d’azote (N2O) a atteint quelque 327,1 parties par milliard en 2014, soit 121 % de ce qu’elle était à l’époque préindustrielle.
L’OMM insiste par ailleurs sur l’interaction entre le CO2 et la vapeur d’eau, elle-même un important gaz à effet de serre quoique sa durée de vie dans l’atmosphère soit courte, et sur l’effet amplificateur exercé par ce gaz. De l’air plus chaud contient davantage de vapeur d’eau, et donc la hausse des températures en surface causée par le CO2 entraîne une augmentation des concentrations de vapeur d’eau à l’échelle du globe, ce qui accentue encore l’effet de serre. Ainsi, la hausse continue du CO2 se traduira par une augmentation disproportionnée de l’énergie thermique engendrée par la vapeur d’eau.
- Source : OMM
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