Chronique — Jardin sans pétrole
Le jardin sans pétrole revient... avec une potion magique contre le mildiou

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Jardin sans pétroleC’est la rentrée au jardin. Le départ en vacances quelques semaines de la jardinière a eu quelques conséquences négatives, mais pas trop. Et dans la remise en ordre de l’abondante végétation, elle expérimente une potion contre le mildiou.
Nous avons repris le chemin du jardin. La journée est fraiche, le jardin bien vert en dépit des premiers signes d’automne sur les feuilles des cassissiers. Partir l’été au moment où l’abondance arrive était un peu dommage. Mais nos deux semaines d’absence en juillet ont eu peu de conséquence. Et à notre retour, les premiers haricots verts, premières tomates, courgettes à gogo et cassis nous ont accueilli.
Nous avons fait des confitures, dont un pot a été offert pour une vente enchères au profit de l’association d’aide aux démunis Le Réchaud » qui clôturait le festival Ensemble à la Maison de la mode et du design (Paris).
Nous avons aussi semé des navets et des radis noirs avant de repartir les deux dernières semaines d’août, abandonnant derrière nous l’abondance et la pluie. Cette dernière a mis à mal les tomates. De belles noires de Crimée, énormes, nous attendent, mais beaucoup de fruits sont abîmés par les escargots voraces qui se promènent en famille et par les attaques de mildiou. Heureusement nous avons appliqué la potion magique d’Isabelle : quelques gousses d’ail couvertes d’eau, passées au mixeur et filtrer.

Nous avons pulvérisé plusieurs fois cette préparation diluée à 10 % et une amie jardinière a pris la relève en notre absence. Elle a aussi cueilli des courgettes mais pas les haricots. J’en ramasse plus de deux kilogrammes, bien trop gros maintenant pour être agréable au palais. J’espère ainsi relancer la production de gousses si le mois de septembre est assez clément.
J’ai appris à mes dépens que les plantes sont généreuses quand elles sont bien nourries, à condition d’en cueillir les fruits au bon moment et de manière régulière. Ces dernières sont programmées pour faire des graines. Des capsules de vie qui attendront l’année suivante pour germer si les conditions leurs conviennent. J’ai remarqué d’ailleurs que les maladies arrivent quand la plante s’épuise à force de fabriquer des fruits cueillis avant d’avoir pu fabriquer les graines garantes de leur perpétuation. Nous repartons les sacoches pleines de tomates, courgettes, haricots, oseille, menthe, ciboulette et du raisin. Car cette année, nous avons pris de cours les oiseaux...
