7 octobre 2019 à 14h51
Durée de lecture : 1 minute
Une étude menée en Californie et publiée mercredi 2 octobre conclut que la source numéro un de la pollution aux microplastiques — les débris de plastique de diamètre inférieur à 5 millimètres — dans la baie de San Francisco serait l’usure des pneus.
Les pneus contribueraient ainsi environ 300 fois plus à la pollution totale de la région par les microplastiques que les suspects usuels tels que les vêtements en fibres synthétiques, les microbilles des produits cosmétiques et autres débris engloutis dans les siphons ménagers.
Ces résultats sont le fruit d’une vaste campagne scientifique de trois ans menés par le San Francisco Estuary Institute et l’ONG 5 Gyres Institute dont le but était de dresser l’inventaire le plus complet possible des plastiques retrouvés dans les eaux de la baie autour de laquelle vivent plus de 7 millions de personnes.
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