12 novembre 2018 à 10h19
Durée de lecture : 2 minutes
Climat
31 personnes sont mortes dans les incendies qui ravagent le nord et le sud de la Californie, où des vents violents, à la fois chauds et secs, se sont levés, rendant difficile la lutte contre les flammes. On dénombre deux incendies principaux, « Camp Fire » au Nord et « Woolsey Fire » au Sud.
Dans le nord de la Californie, le principal incendie baptisé « Camp Fire », est aussi l’un des plus meurtriers avec 29 morts depuis jeudi. Il égale le bilan de l’incendie de Griffith Park de 1933. Dimanche soir le shérif du Comté de Butte, Kory Honea, a annoncé que 228 personnes étaient toujours portées disparues. L’incendie a détruit plus de 6.700 habitations et commerces à Paradise, une commune de 26.000 habitants qui est devenue une ville-fantôme, ce qui est sans précédent en Californie. Dimanche, les pompiers ont dit maîtriser l’incendie à 25%. Les flammes ont parcouru 45.000 hectares et se trouvaient dimanche aux portes de la forêt nationale de Plumas.
Huit cents kilomètres au sud, le « Woolsey Fire » qui fait rage sur les hauteurs de Malibu, près de Los Angeles, a tué deux personnes. La surface du « Woolsey Fire » a doublé entre vendredi soir et dimanche, et 250.000 habitants ont reçu l’ordre de quitter la station balnéaire. D’autres localités ont été évacuées dans les comtés de Los Angeles et de Ventura. Samedi soir, 177 bâtiments avaient été détruits et 33.700 hectares de forêts étaient réduits en cendres. L’incendie n’était maîtrisé qu’à 10 %.
Les masses d’air qui traversent les déserts de l’ouest des États-Unis, notamment dans la vallée de la Mort, en direction de la côte devraient entraîner des vents violents et soutenus qui se sont levés dimanche et qui devraient durer jusqu’à mardi. À la fois chauds et secs, ils risquent d’attiser les flammes.
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