28 novembre 2022 à 15h44
Durée de lecture : 2 minutes
Transports
Quotidien
« Je crois à fond au train. » Lors d’une nouvelle vidéo publiée sur YouTube le 27 novembre, dont le but était de répondre aux questions des internautes sur l’écologie, Emmanuel Macron a annoncé qu’il voulait développer « un réseau de RER, de trains urbains » dans dix métropoles françaises, hors de l’Île-de-France.
« Dans les dix principales villes françaises où il y a thromboses, où il y a trop de circulation, où les déplacements sont compliqués, on doit se doter d’une vraie stratégie de transports urbains. C’est un super objectif pour l’écologie, l’économie, la qualité de vie », a-t-il poursuivi.
Le président de la République n’a pas détaillé quelles villes seraient concernées, ni comment cela serait financé et à quelle échéance. L’Élysée a précisé au Figaro que le conseil d’orientation des infrastructures de transport travaillait en ce moment à identifier des projets : il devrait rendre ses conclusions « d’ici un mois ».
La déclaration du chef de l’État en a surpris plus d’un, alors qu’un amendement au projet de loi de finances accordant 3 milliards d’euros au ferroviaire avait été retiré du texte par l’exécutif, début novembre.
Des projets de RER métropolitains étaient déjà dans les cartons avant cette annonce. Le 11 décembre, le Réseau express métropolitain européen sera mis en service à Strasbourg. À Lille, un projet de RER avait été lancé en 2010, mais n’a toujours pas abouti. « Nous sommes prêts à Lyon, a tweeté de son côté Grégory Doucet, le maire de Lyon. C’est une politique dans l’intérêt de toutes et tous. » Des élus grenoblois et rennais ont également salué l’annonce du président sur les réseaux sociaux.
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