3 juillet 2020 à 09h00
Mis à jour le 3 juillet 2020 à 10h59
Durée de lecture : 1 minute
Économie
Jeudi 2 juillet, le haut-représentant de l’Union européenne (UE) pour les affaires étrangères, Josep Borrell, s’est félicité de la finalisation des négociations de l’accord entre l’UE et le Mercosur, en marge d’un sommet des pays du Mercosur où il représentait l’UE. À la partie commerciale de l’accord, annoncée comme finalisée en juin 2019, s’ajoutent donc les chapitres jusqu’ici manquants, à savoir les chapitres « politiques » et « coopération ».
Après plus de vingt ans de négociations, c’est donc un accord complet et comportant trois piliers qui sera soumis dans les semaines à venir « aux prochaines étapes de délibération requises au sein de l’UE avant sa signature et son entrée en vigueur », selon un communiqué de presse de la délégation permanente de l’UE au Paraguay (pays qui a la présidence tournante du Mercosur). Les pays du Mercosur et l’Allemagne, qui en a fait une priorité pour la présidence de l’UE qu’elle exerce pour six mois depuis le 1er juillet, souhaitent que cela aboutisse d’ici à la fin de l’année 2020.
Pour rappel, lundi, devant la Convention citoyenne pour le climat, Emmanuel Macron avait affirmé avoir « stoppé net » ces négociations. Ce qui n’est pas le cas. En début de semaine, 265 organisations de la société civile ont publié une lettre ouverte pour appeler les États-membres de l’UE à rejeter cet accord de commerce entre l’UE et les pays du Mercosur.
- Source : Collectif Stop Ceta
- Photo : Capture d’écran de la conférence de presse d’Emmanuel Macron, lundi 29 juin, retransmise sur la page Facebook de l’Élysée
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