Le mouvement Nuit debout a été bousculé par les violences de jeudi et vendredi soir, et en a discuté en AG. Il rappelle la violence même du système économique et politique, tandis que des actions pacifiques de désobéissance civile se multiplient. Reportage en video.
Alors que médias et politiques ne parlent que des « violences » qui s’emparent du mouvement Nuit debout, les occupants de la place de la République réaffirment leur non-violence, mais aussi leur détermination face aux pressions policières.
Car sans nier les incidents survenus ces derniers jours en marge du rassemblement, pour eux « la violence vient avant tout du système ». Détresse sociale, état d’urgence, racisme ou sexisme.
Pour faire face aux débordements, inévitables selon eux, ils ont mis en place une commission Sérénité, et multiplient les actions de désobéissance civile et pacifique comme alternative à l’action violente.
Quant à savoir s’il faut ou non condamner les actions directes et les manifestations sauvages, les avis demeurent partagés : l’Assemblée générale n’est pour le moment, samedi 16 avril, pas parvenu à un consensus sur la ligne à tenir.
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