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Pour empêcher le trafic d’êtres humains en Méditerranée, il faut envoyer les vieux bateaux à la casse, selon Robin des bois

L’association Robin des Bois s’était étonné la semaine dernière des informations selon lesquelles un bateau de pêche de 20 à 30 mètres de long aurait pu transporter 800 à 1 000 migrants depuis la Libye. L’association de défense de l’environnement arguait que, soit le bateau mesurait 20 à 30 mètres de long et transportait quelques dizaines de personnes, soit il était quatre fois plus long (et plus large) et pouvait en transporter près de mille. Elle regrettait le manque de transparence et d’exactitude des informations délivrées par les autorités.

Jacky Bonnemains, le responsable de Robin des bois, est revenu mardi 28 avril, lors de la conférence de presse de présentation du 39 ème numéro de la revue de l’association, A la Casse, sur la nécessité d’intervenir à la source en envoyant à la démolition et au recyclage les bateaux susceptibles d’effectuer de tels trafics. Selon lui, le problème est aussi économique : le vieux navire « idéal » pour les trafiquants (80 à 100 mètres de long, 1 500 à 2 000 tonnes d’acier) a une valeur pour ses propriétaires de 400 à 500 000 euros s’il est envoyé dans un port à fin de démantèlement, mais il rapporte 4 à 5 fois plus si il est utilisé pour le transport des migrants. Il serait nécessaire d’établir un registre officiel des vieux navires.

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