15 juin 2022 à 13h42
Mis à jour le 15 juillet 2022 à 09h46
Durée de lecture : 1 minute
Pour lutter contre la chaleur, il ne faut pas acheter de climatiseur. Cette recommandation ne vient pas d’une association écologiste, mais de l’Agence de la transition écologique (Ademe), un organisme d’État. « Ces appareils peuvent consommer bien plus d’énergie qu’on ne le croit, sans nécessairement offrir le confort attendu », a déclaré l’agence dans un tutoriel donnant des astuces pour garder son logement frais.
Elle explique qu’un climatiseur mobile de classe A coûte plus de 130 euros d’électricité pour un mois d’utilisation, soit jusqu’à 2,5 fois plus qu’un climatiseur fixe et 30 fois plus qu’un ventilateur. En 2020, la climatisation a été responsable de 5 % des émissions de gaz à effet de serre du secteur du bâtiment, rappelle l’agence.
Pour celles et ceux qui ne peuvent faire l’impasse sur l’achat de ce matériel, l’Ademe conseille d’éviter les appareils monoblocs dont la gaine d’évacuation doit passer par une porte ou une fenêtre ouverte. « Un non-sens écologique, car cela laisse entrer l’air chaud », assure l’organisme.
Par ailleurs, certains climatiseurs libèrent encore de l’hydrofluorocarbure (HFC), dont les États se sont engagés à réduire l’utilisation. Ce gaz est extrêmement polluant, avec un pouvoir réchauffant considérable : en moyenne 2 500 fois celui du CO2. En France, les HFC représentent aujourd’hui 5 % des émissions de gaz à effet de serre.
L’Ademe donne d’autres conseils « pour garder son logement frais » :
- aérer en soirée, la nuit et le matin ;
- fermer fenêtres, volets et portes intérieures dans la journée ;
- garnir son logement et sa terrasse de plantes ;
- s’équiper de volets et stores de couleur claire.
• Au fait.... Qu’est-ce que le réchauffement climatique ?
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