25 août 2020 à 14h45
Durée de lecture : 2 minutes
Depuis lundi 24 août, la centrale nucléaire de Chooz (Ardennes) est totalement à l’arrêt, indique EDF sur son site internet. Les équipes de la centrale ont procédé à la mise à l’arrêt de l’unité de production no 1 à 23 h 30, le réacteur no 2 n’était déjà plus en fonctionnement depuis le vendredi 21 août, « en raison des conditions climatiques actuelles et conformément à l’accord transfrontalier entre la France et la Belgique ».
En effet, les deux pays ont un accord qui détermine les seuils de débit d’eau de la Meuse, pour permettre aux utilisateurs belges de disposer en permanence d’une ressource en eau suffisante. Si le débit de la rivière baisse en-dessous de ces seuils, des mesures doivent êtres prises pour limiter le fonctionnement des installations industrielles françaises.
En-dessous d’un débit de 22 m3/seconde, une seule unité de production de la centrale nucléaire de Chooz doit être arrêtée. Si le débit passe sous les 20 m3/seconde, les deux unités de production doivent alors être stoppées. Or actuellement, en raison de la sécheresse, la rivière manque d’eau. Les deux seuils ayant été franchis, la centrale nucléaire est donc désormais totalement à l’arrêt.
EDF assure que cette adaptation n’a pas de conséquences sur la sûreté des installations ni sur la fourniture d’électricité, puisque la demande n’est pas importante à cette période. « La disponibilité de nos deux unités de production devrait être retrouvée dans les jours à venir, en fonction des prochains épisodes pluvieux », précise l’entreprise.
- Photo : Centrale nucléaire de Chooz via Wikipédia
Alors que les alertes sur le front de l’environnement se multiplient, nous avons un petit service à vous demander. Nous espérons que les dernières semaines de 2023 comporteront de nombreuses avancées pour l’écologie. Quoi qu’il arrive, les journalistes de Reporterre seront là pour vous apporter des informations claires et indépendantes.
Les temps sont difficiles, et nous savons que tout le monde n’a pas la possibilité de payer pour de l’information. Mais nous sommes financés exclusivement par les dons de nos lectrices et lecteurs : nous dépendons de la générosité de celles et ceux qui peuvent se le permettre. Ce soutien vital signifie que des millions de personnes peuvent continuer à s’informer sur le péril environnemental, quelle que soit leur capacité à payer pour cela.
Contrairement à beaucoup d’autres, Reporterre ne dispose pas de propriétaire milliardaire ni d’actionnaires : le média est à but non lucratif. De plus, nous ne diffusons aucune publicité. Ainsi, aucun intérêt financier ne peut influencer notre travail. Être libres de toute ingérence commerciale ou politique nous permet d’enquêter de façon indépendante. Personne ne modifie ce que nous publions, ou ne détourne notre attention de ce qui est le plus important.
Avec votre soutien, nous continuerons à rendre les articles de Reporterre ouverts et gratuits, pour que tout le monde puisse les lire. Ainsi, davantage de personnes peuvent prendre conscience de l’urgence environnementale qui pèse sur la population, et agir. Ensemble, nous pouvons exiger mieux des puissants, et lutter pour la démocratie.
Quel que soit le montant que vous donnez, votre soutien est essentiel pour nous permettre de continuer notre mission d’information pour les années à venir. Si vous le pouvez, choisissez un soutien mensuel, à partir de seulement 1 €. Cela prend moins de deux minutes, et vous aurez chaque mois un impact fort en faveur d’un journalisme indépendant dédié à l’écologie. Merci.
Soutenir Reporterre