Sécheresse en 2012, à Toulouse (photo d'illustration). - Wikimedia Commons/CC BY-SA 4.0/Olybrius
Sécheresse en 2012, à Toulouse (photo d'illustration). - Wikimedia Commons/CC BY-SA 4.0/Olybrius
7 novembre 2022 à 18h08
Durée de lecture : 2 minutes
Les huit dernières années (2015-2022) sont en passe de devenir les huit plus chaudes jamais enregistrées, alerte l’Organisation météorologique mondiale (OMM) dans un communiqué.
Ces données sont une énième preuve de l’intensité et de la rapidité du changement climatique, dont les manifestations et les répercussions sont « de plus en plus spectaculaires », observe l’OMM. L’agence de l’Organisation des Nations unies (ONU) estime que la moyenne des températures de la période 2013-2022 est déjà supérieure de 1,14 °C au niveau de la période préindustrielle de référence (1850-1900). « Les concentrations atmosphériques de dioxyde de carbone sont si élevées que le seuil de 1,5 °C fixé dans l’Accord de Paris est à peine à notre portée », a déclaré son secrétaire général, Petteri Taalas.
Le rythme d’élévation du niveau de la mer a doublé depuis 1993, note l’OMM. Les glaciers des Alpes ont quant à eux connu une fonte « record » en 2022. La planète a par ailleurs traversé cette année une avalanche d’évènements climatiques extrêmes, avec des inondations historiques au Pakistan, des canicules multiples et prolongées en Europe, et une sécheresse particulièrement longue et intense dans la Corne de l’Afrique.
« Le changement se produit à une vitesse catastrophique, dévastant les vies sur tous les continents », a décrié Antonio Guterres dans un message vidéo diffusé depuis la COP27, qui se tient cette année à Charm-el-Cheikh, en Égypte. Le secrétaire général de l’ONU a appelé les États à prendre des « actions ambitieuses et crédibles » pendant les deux semaines de cette conférence afin d’éviter le chaos climatique.
Alors que les alertes sur le front de l’environnement se multiplient, nous avons un petit service à vous demander. Nous espérons que les dernières semaines de 2023 comporteront de nombreuses avancées pour l’écologie. Quoi qu’il arrive, les journalistes de Reporterre seront là pour vous apporter des informations claires et indépendantes.
Les temps sont difficiles, et nous savons que tout le monde n’a pas la possibilité de payer pour de l’information. Mais nous sommes financés exclusivement par les dons de nos lectrices et lecteurs : nous dépendons de la générosité de celles et ceux qui peuvent se le permettre. Ce soutien vital signifie que des millions de personnes peuvent continuer à s’informer sur le péril environnemental, quelle que soit leur capacité à payer pour cela.
Contrairement à beaucoup d’autres, Reporterre ne dispose pas de propriétaire milliardaire ni d’actionnaires : le média est à but non lucratif. De plus, nous ne diffusons aucune publicité. Ainsi, aucun intérêt financier ne peut influencer notre travail. Être libres de toute ingérence commerciale ou politique nous permet d’enquêter de façon indépendante. Personne ne modifie ce que nous publions, ou ne détourne notre attention de ce qui est le plus important.
Avec votre soutien, nous continuerons à rendre les articles de Reporterre ouverts et gratuits, pour que tout le monde puisse les lire. Ainsi, davantage de personnes peuvent prendre conscience de l’urgence environnementale qui pèse sur la population, et agir. Ensemble, nous pouvons exiger mieux des puissants, et lutter pour la démocratie.
Quel que soit le montant que vous donnez, votre soutien est essentiel pour nous permettre de continuer notre mission d’information pour les années à venir. Si vous le pouvez, choisissez un soutien mensuel, à partir de seulement 1 €. Cela prend moins de deux minutes, et vous aurez chaque mois un impact fort en faveur d’un journalisme indépendant dédié à l’écologie. Merci.
Soutenir Reporterre