21 janvier 2021 à 09h52
Durée de lecture : 1 minute
Selon une étude de The Lancet Planetary Health publiée le 20 janvier, 7% de la mortalité à Paris sont liés à une trop forte pollution de l’air au dioxyde d’azote (NO2). Cela représente 2.575 morts prématurés par an. Ce gaz est essentiellement généré par le trafic routier, notamment du fait des moteurs diesel. Paris se classe au 4e rang des villes européennes où la mortalité due au dioxyde d’azote est la plus importante, derrière Madrid, Anvers et Turin. Les villes les moins affectées par les émissions de NO2 se situent en Norvège, en Finlande et en Suède.
D’après le rapport, si Paris respectait le taux de concentration de dioxyde d’azote maximum proposé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le taux de mortalité resterait toujours élevé (seuls 185 morts seraient évitées). Le rapport suggère donc de revoir à la baisse ce seuil de l’OMS au nom de la santé des citoyens.
En France, la pollution de l’air représente un problème préoccupant. En 2019, l’État a été condamné par la Cour de justice européenne pour des concentrations de dioxyde d’azote trop élevées depuis 2010. Le 11 janvier 2021, en raison de son inaction à respecter la qualité de l’air après une décision du Conseil d’État de juillet 2017, le gouvernement va devoir s’acquitter d’une amende de 10 millions d’euros.
- Photo : Airparif sur Twitter
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