Adaptation au réchauffement climatique : un financement insuffisant, dénonce l’ONU

Inondations en Belgique en juillet 2021. - Wikimedia Commons/CC BY-SA 4.0 Deed/Régine Fabri
Inondations en Belgique en juillet 2021. - Wikimedia Commons/CC BY-SA 4.0 Deed/Régine Fabri
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Nous sommes trop en retard. Voici, en résumé, la conclusion du nouveau rapport du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), publié le 2 novembre. Il devait examiner les progrès réalisés dans la planification, le financement et la mise en œuvre d’actions d’adaptation au changement climatique.
« Malgré les signes clairs d’une accélération des risques climatiques et des impacts à l’échelle mondiale, le déficit de financement de l’adaptation [pour les pays en développement] se creuse », déplorent les auteurs. Alors que les actions d’adaptation dans ces pays ont des coûts estimés entre 215 et 387 milliards de dollars par an (environ 204 à 366 milliards d’euros) , les flux financiers publics n’ont atteint que 21 milliards de dollars en 2021 (moins de 21 milliards d’euros) — soit une diminution de 15 % par rapport aux années précédentes. Le déficit est donc désormais compris entre 194 et 366 milliards de dollars par an (184 et 347 milliards d’euros).
Lors de la COP27, qui s’est tenue en Égypte en 2022, un accord avait pourtant acté la création d’un fonds dédié aux financements des « pertes et dommages » — les dégâts irréversibles causés par le changement climatique, comme la submersion ou la désertification des terres — des pays en développement. Ce fonds devra donc « évoluer vers des mécanismes de financement plus innovants pour atteindre l’ampleur d’investissement nécessaire », estime le PNUE.