Antennes 5G sabotées, l’enquête

Antennes-relais brûlées, câbles coupés… Depuis deux ans, les actes de sabotage contre les infrastructures de télécommunication et contre le déploiement de la 5G se sont multipliés. Où les sabotages ont-ils eu lieu ? Quel sens politique les saboteurs donnent-ils à leur action ? L’État prend-il la menace au sérieux ? Une enquête en trois volets.
[1 / 3] Exclusif : la carte des sabotages des antennes 5G Antennes-relais brûlées, câbles coupés… Reporterre publie la carte exclusive des sabotages d’infrastructures numériques en France : 140 actes ont été comptabilisés en deux ans. Ils témoignent d’un refus d’une société numérisée et de l’impuissance des mobilisations citoyennes. [2 / 3] 5G : « Le sabotage a toujours fait partie des luttes sociales et écologiques » Pourquoi saboter des antennes-relais ? Associant révolte viscérale et lutte contre la « numérisation de la société », trois saboteurs expliquent à Reporterre le sens politique de leur action et ce qui les a fait franchir la barrière de la légalité. [3 / 3] Contre les saboteurs, l’État sort l’artillerie lourde Prison ferme, surveillance, téléphones sur écoute... La répression s’accentue contre les saboteurs d’antennes-relais. Pour les stopper, les autorités sont passées à la vitesse supérieure. Quitte à faire un parallèle avec le terrorisme et à museler le débat sur la 5G.