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25 février 2019Un nouveau procès concernant l’herbicide de Monsanto (désormais propriété du groupe Bayer) s’est ouvert ce lundi 25 février aux États-Unis. Le californien Edwin Hardeman a porté plainte en 2016, après avoir été diagnostiqué souffrant d’un lymphome non-hodgkinien. Il affirme avoir usé abondamment du Roundup pour désherber sa propriété depuis les années 1980 jusqu’en 2012.
Selon la plainte, Monsanto « savait ou avait les éléments pour savoir que le Roundup était défectueux et non sûr » et qu’il pouvait « entraîner le cancer ou d’autres maladies ou blessures graves ». Pour sa part, Bayer-Monsanto continue d’affirmer que ses produits « ne sont pas dangereux si on respecte les conditions d’utilisation ».
Ce nouveau procès est le premier à s’ouvrir à l’échelon fédéral étasunien. L’affaire Dewayne Lee Johnson, du nom du jardinier qui avait porté plainte, était restée à l’échelon de l’État de la Californie. En août dernier, un jury populaire avait en effet condamné la firme agrochimique à verser 289 millions de dollars de dommages compensatoires et « punitifs », estimant que son produit avait considérablement contribué à la maladie du plaignant et qu’il avait sciemment omis d’avertir des risques. Bayer a fait appel.