26 mars 2020 à 09h53
Durée de lecture : 2 minutes
Pollutions
Les mesures de confinement mises en place en Île-de-France ont un effet direct sur la pollution de l’air. Airparif a dressé un premier bilan de la semaine du 16 au 20 mars 2020. « Cette évaluation met en avant une amélioration de la qualité de l’air de l’ordre de 20 à 30 % dans l’agglomération parisienne, consécutive à une baisse des émissions de plus de 60% pour les oxydes d’azote », écrit l’association dans son étude.
« Autre bonne nouvelle, dit-elle, cette baisse des polluants de l’air s’accompagne d’une baisse du dioxyde de carbone ». Cette baisse est liée en grande partie à la forte diminution du trafic routier et aérien. Celle des autres secteurs d’activité est moins quantifiable en raison du peu d’informations disponibles.
Cette amélioration de la qualité de l’air est particulièrement sensible le long des axes routiers : « En 40 ans de mesure d’Airparif, cette situation ne s’est jamais produite de manière aussi importante et sur autant de stations », précise l’association.
Néanmoins, l’effet des mesures de confinement est peu visible pour les particules fines, type PM10 et PM2,5. Ces particules sont issues de davantage de sources et la diminution du trafic n’a pas compensé l’augmentation liée au chauffage résidentiel et au maintien des activités agricoles, conjugués à une météorologie printanière favorable à la formation de particules.
De fait, la qualité de l’air n’est donc pas aussi bonne qu’escomptée, affirme l’organisme. Mais le confinement et la forte limitation du trafic permettent d’éviter à Paris de se placer en épisode de pollution. Ce qui aurait vraisemblablement été le cas en temps normal, avec des conditions similaires et un trafic normal.
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