9 janvier 2023 à 18h01
Mis à jour le 14 janvier 2023 à 15h10
Durée de lecture : 1 minute
Climat
Le « trou » dans la couche d’ozone sera bientôt bouché. Lundi 9 janvier, un groupe d’experts parrainé par les Nations unies a présenté un rapport d’évaluation, expliquant que cette barrière protégeant la terre des radiations solaires devrait se reconstituer totalement d’ici quatre décennies.
Dans les années 1980, les scientifiques avaient découvert ce « trou » au-dessus de l’Antarctique provoqué par les gaz, comme les chlorofluorocarbures (CFC). À l’époque, ils étaient utilisés dans la fabrication de réfrigérateurs, de climatiseurs ou d’aérosols. En 1987, le Protocole de Montréal (Canada), ratifié par 195 pays, avait lancé le processus conduisant à la réduction de leur quantité dans l’atmosphère. En 2016, l’accord de Kigali (Rwanda) avait prévu l’élimination progressive des hydrofluorocarbones (HFC) utilisés dans les réfrigérateurs et climatiseurs. Cette coopération mondiale a donc permis une réelle victoire pour le climat.
Les experts ont aussi mis en garde contre les conséquences de certaines techniques de géo-ingéniérie, notamment l’injection d’aérosols dans l’atmosphère. Cette méthode a été imaginée pour réfléchir une partie des rayons du soleil dans l’espace. Pour les chercheurs, cela pourrait empêcher la reconstitution totale de la couche d’ozone.
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