25 août 2020 à 10h21
Durée de lecture : 2 minutes
Écologie et spiritualité
Toutes les routes mènent à Rome (ou presque). Le 3 septembre, une quinzaine de personnalités françaises, catholiques et non-catholiques, vont se rendre au Vatican pour rencontrer le pape François. Parmi elles, on peut notamment citer Pablo Servigne, spécialiste de la collapsologie, Valérie Cabanes, juriste engagée pour la reconnaissance du crime d’écocide, ou encore l’actrice Juliette Binoche, qui prend régulièrement position sur les thèmes environnementaux.
L’objectif de ce voyage est de réunir des acteurs engagés pour l’écologie, croyants ou non, pour discuter et créer des liens entre leurs différents mondes. Avec sa seconde encyclique Laudato si’, consacrée aux questions environnementales et sociales, le pape François avait déjà amené ces problématiques au cœur des enjeux de l’Église.
« L’objectif est de demander au pape François comment il évalue la réception de ce texte majeur qu’est Laudato si’, mon avis étant que paradoxalement, elle est peut-être mieux reçue dans les milieux non catholiques que dans les milieux catholiques, affirme Gaël Giraud, prêtre jésuite et directeur de recherche au CNRS, interrogé par le journal La Vie. Pour moi, cette encyclique est le document d’Église le plus important depuis le concile Vatican II et elle implique un tournant : tout en étant pleinement fidèle à la tradition chrétienne, elle révèle et explicite des options très fortes à l’intérieur de celle-ci, dans le rapport à la Création, aux autres religions, au dialogue œcuménique… »
Les personnalités françaises présentes pourront également s’exprimer sur la manière dont elles, personnellement, ont reçu cette encyclique.
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