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Europe

Européennes : les programmes au crible de l’écologie

L’écologie s’est imposée comme thème majeur de la campagne des élections européennes. Tous les candidats, ou presque, en parlent. Mais, derrière les mots se cachent des réalités très différentes. Pour s’y retrouver, Reporterre a étudié de près programmes et professions de foi qui rivalisent dans le vert.

Les imprimeurs des partis politiques vont-ils être en rupture d’encre verte ? À l’approche des européennes, cette couleur se répand partout. Elle recouvre les affiches et les professions de foi des candidats, colore leurs programmes et manifestes. Rarement dans une campagne électorale, le thème de l’environnement n’a eu une telle place. Du moins, rarement il n’a fait l’objet d’un tel étalage, d’une telle succession de mesures et de propositions. Est-ce là le témoin d’une prise de conscience face à l’urgence climatique ou un simple opportunisme ? À quelques jours du scrutin, Reporterre fait le point sur les programmes des différents partis politiques.

Le 26 mai prochain, 34 listes se présentent aux suffrages des Français pour élire 79 eurodéputés (ils seront 74 à siéger tant que le Brexit ne sera pas effectif). Peu de partis ont fait l’impasse sur l’écologie, considérée, selon de récents sondages, comme l’une des trois priorités des électeurs avec le chômage des jeunes et le terrorisme. D’après l’Institut Ipsos, 80 % des Français jugent désormais les sujets environnementaux importants, voire très importants.

Vanessa Jérôme, chercheuse associée à l’université de la Sorbonne, pense que « la visibilité de l’écologie dans cette campagne est le reflet de la pression citoyenne et des mobilisations pour le climat. L’agenda s’est imposé aux politiques, qui ont dû s’emparer du sujet », dit-elle à Reporterre. D’autant plus que l’élection européenne est traditionnellement favorable au vote écolo. En 2009, la toute nouvelle formation, Europe Écologie-Les Verts (EELV) avait remporté 16,28 % des voix et autant de sièges que le Parti socialiste (PS).

Depuis, « on a assisté à une véritable OPA [Offre publique d’achat] sur les questions environnementales, analyse Vanessa Jerôme. La facilité avec laquelle les partis politiques se sont emparés de l’écologie montre que les Verts n’ont pas le monopole de cette cause, du moins en matière d’affichage ». Et si l’écologie reste aisément récupérable, les personnalités écologistes le sont tout autant. Plusieurs partis ont fait de différentes figures écologistes une arme dans la guerre ouverte pour la conquête du vote écolo : Pascal Canfin chez La République en marche (LREM) ou Claire Nouvian à Place publique et au Parti socialiste.

Reste à savoir si les partis respecteront, une fois au Parlement, les mesures qu’ils avancent 

« Derrière chaque programme, on retrouve aussi une forme de langage qui illustre des visions parfois radicalement opposées de l’écologie », note Vanessa Jerôme. Ainsi le Rassemblement national (RN, ex-Front national) défend une « écologie de la frontière » et s’il ne fourmille pas d’idées en la matière, prône « le localisme » et propose de « détaxer les circuits courts en surtaxant les importations mondialisées anti-écologiques ». Il a aussi lancé dans le cadre des européennes, une campagne « stop aux éoliennes ». Nicolas Dupont-Aignan, lui, relie l’environnement aux questions identitaires pour « protéger notre environnement, valoriser les cultures européennes et défendre notre civilisation ».

À gauche, les manifestes se multiplient comme les listes. Avec des propositions souvent voisines. EELV affirme qu’il n’y a pas d’autre choix qu’entre « l’écologie ou la barbarie » et invite ses électeurs à devenir « climactiviste ». La France insoumise consacre des meetings à « l’écologie populaire ». Génération.s appelle à « une écologie de rupture » qui rompt « avec le système capitaliste, prédateur et destructeur, incompatible avec la sauvegarde de la planète ». Tandis que Place publique et le Parti socialiste déclarent, sans rougir, être « la seule liste à promouvoir l’Europe, le social et l’écologie ».

LREM contribue aussi à la surenchère. La liste Renaissance a inscrit dans son programme européen les promesses non tenues d’Emmanuel Macron à l’échelle nationale, comme la sortie du glyphosate ou l’objectif de mettre fin aux voitures à essence et à diesel d’ici 2040.

Reste à savoir si les partis respecteront, une fois au Parlement, les mesures qu’ils avancent. Les Amis de la Terre soulignent « le flou stratégique de certaines propositions (…) pour ne pas se mettre à dos des électeurs potentiels ». L’examen des votes de la mandature précédente (2014 -2019) est un bon outil pour connaître la cohérence entre les discours et les actes des différents partis.

À ce titre, la question du groupe dans lequel siégeront les eurodéputés LREM à Strasbourg est décisive. Le groupe Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe (Alde) qu’ils pourraient intégrer n’a pas brillé par ses ambitions écologiques ces dernières années.

Dans les méandres des programmes, Reporterre a cherché quelques repères et vous propose une recension thème par thème.

  1. Financement et institutions
  2. Énergie et transports
  3. Agriculture et alimentation
  4. Biodiversité

FINANCEMENT ET INSTITUTIONS

C’est d’abord une bataille de chiffres, une querelle de comptables. De nombreux partis disent vouloir investir massivement dans la transition écologique.

Banque du climat, Green New Deal

LREM, EELV et le Parti socialiste avec Place publique (PS-Place publique) préconisent la création d’une banque spécialement dédiée aux enjeux climatiques.

LREM reste pour le moment relativement flou. Le parti promet 1.000 milliards d’euros d’ici 2024 (soit 200 milliards par an) pour « développer les énergies et les transports propres, rénover les logements et accompagner la reconversion des travailleurs des secteurs en transition », notamment à travers une banque du climat et une augmentation de la part du budget de l’UE consacrée à l’environnement de 10 % environ actuellement à 40 %. Mais la liste menée par Mme Loiseau ne dit pas comment elle compte convaincre nos partenaires.

À gauche, Génération.s imagine un « Green New Deal » de 500 milliards d’euros par an en mobilisant l’argent des banques centrales. Le Parti socialiste avec Place publique s’inspire du Pacte climat défendu par le climatologue Jean Jouzel et Pierre Larrouturou. Il prévoit d’affecter 400 milliards d’euros par an à la transition énergétique via une future « banque du climat » qui délivrerait des prêts. 100 milliards d’euros supplémentaires viendraient du budget européen. Raphaël Glucksmann, sa tête de liste, défend l’idée d’une taxe sur les bénéfices des sociétés (sauf les PME) pour alimenter ce budget.

EELV veut elle aussi une « banque européenne du climat et de la biodiversité » et un plan d’investissement de « 100 milliards d’euros par an pour la sobriété, l’efficacité énergétique, les énergies renouvelables et la mobilité durable ». Son projet prévoit de relever le budget de l’UE à 5 % de son produit intérieur brut (PIB) (contre 1 % aujourd’hui, soit 160 milliards chaque année) et d’en consacrer « au moins 5 % au climat », un budget alimenté notamment par une taxe sur les transactions financières.

Le programme communiste, de son côté, propose de financer la transition énergétique via des prêts à 0 %, mais accordés par un fonds abondé par la Banque centrale européenne (BCE). Les Républicains se contentent, eux, d’un « Plan européen pour le climat, piloté par un Haut Commissaire européen pour le climat et la biodiversité favorisant notamment les prêts à taux zéro de la Banque européenne d’investissement ». L’Union des démocrates indépendants propose, lui, la création d’un Livret E qui orienterait l’épargne des Français vers des projets écologiques.

Traités de libre-échange et règle des 3 % de déficit

La France insoumise propose de s’en affranchir et d’instaurer « une règle verte » consistant « à ne pas prendre plus à la planète qu’elle ne peut supporter ». LREM se dit prêt à refuser de signer un accord de libre-échange avec des pays en dehors de l’Accord de Paris. EELV veut mettre en avant un « traité environnemental pour faire de l’écologie la norme juridique supérieure et pour tourner le dos à la logique productiviste des anciens traités ». Le PS-Place publique veut suspendre les négociations du Ceta, le traité de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada. En ce qui concerne la règle des 3 % de déficit, EELV et PS-Place publique entendent sortir les investissements écologiques de cette contrainte.

Taxe carbone et protectionnisme vert

On retrouve cette idée dans la majorité des programmes avec la création d’une taxe écologique aux frontières de l’Europe. Elle fait partie des cinq mesures des Républicains pour « protéger l’environnement naturel du continent » : « Il faut mettre en œuvre des droits de douane sur les produits importés ne respectant pas les normes environnementales ». Le Parti socialiste et ses alliés de Place publique veulent instaurer un « ​Buy European Act » pour orienter les marchés publics prioritairement vers de l’achat européen à faible empreinte écologique. EELV appelle à « un protectionnisme vert » pour taxer les produits nocifs.

Nouvelles juridictions environnementales

EELV propose de créer un parquet européen capable de lutter contre les écocrimes et de reconnaître des droits à la nature. La France insoumise soutient l’idée d’un tribunal de justice climatique. Quant à Génération.s, il veut lui aussi créer une cour européenne de l’environnement « pour sauvegarder la biodiversité et le bien-être animal ».

Lobbies

Pour lutter contre l’ingérence des lobbies dans la politique européenne, les partis ne manquent pas d’idées. Le PS-Place publique propose d’« interdire aux ex-commissaires européens toute activité de lobbying dans les cinq ans suivant la fin de leur mandat ». Les socialistes, à l’instar des écolos ou des macronistes, souhaitent également la création d’une Haute Autorité pour la transparence. Génération.s veut « exiger la présence d’une vigie éthique (ONG) pour toute réunion avec des décideurs européens »

ÉNERGIE ET TRANSPORTS

Vers une énergie totalement décarbonée

EELV, la France insoumise et Génération.s plaident tous les trois pour une Europe « 100 % énergies renouvelables d’ici 2050 » . Ils couplent cet objectif avec un plan de sortie totale du nucléaire. Sur ce point, le Parti communiste et le PS-Place publique restent plus timorés. Le PCF veut maintenir une « filière nucléaire sécurisée et renouvelée ». Les seconds n’en parlent pas. EELV, le PS-Place publique et la France insoumise souhaitent supprimer les subventions aux énergies fossiles. La France insoumise veut aussi abandonner le marché carbone et instaurer un moratoire sur l’ouverture de toute nouvelle centrale nucléaire. Génération.s a l’intention d’interdire la prospection et l’exploitation des gaz et pétrole de schiste. À droite, même les Républicains se fixent un objectif « zéro carbone » à l’horizon 2050. Il faut dire que ce but a déjà été fixé par la Commission européenne en 2018. LREM, le PS, EELV et la France insoumise proposent tous de « taxer le transport aérien ».

Pour une réduction de la consommation énergétique

Quelques mesures se démarquent néanmoins. La France insoumise est la seule à vouloir interdire la publicité lumineuse. Le Parti communiste propose lui de taxer les data centers proportionnellement à leur contribution au réchauffement climatique. La plupart des partis font, par contre, de la rénovation thermique des bâtiments un axe majeur de leur politique de transition écologique.

Sur la politique des transports 

À gauche, on retrouve un certain consensus autour du « développement des transports collectifs » (PS-Place publique) ou la mise en place d’« un plan ferroviaire européen » (EELV). Le Parti communiste envisage de « doubler la part du fret ferroviaire en Europe » Beaucoup, comme le PS-Place publique, veulent « durcir les seuils d’émission des véhicules ». De manière générale, la gauche et LREM ambitionnent d’arrêter la vente de voiture diesel et essence d’ici 2040. La droite, sur les transports, mise sur l’électrique et les nouvelles technologies. Les Républicains pensent que « l’Europe doit devenir le leader mondial du véhicule électrique sur l’ensemble de la chaîne de valeur (notamment sur la production de batteries), mais aussi du véhicule à hydrogène ».

AGRICULTURE ET ALIMENTATION

La politique agricole commune (PAC) représente 40 % du budget de l’UE, dont 9 milliards d’euros par an pour la France, distribués aux agriculteurs selon des règles durement négociées et critiquées pour leur iniquité. Des règles qui vont changer pour la prochaine période de la PAC, qui ira de 2021 à 2027. C’est donc un gros chantier auquel devront se confronter les futurs eurodéputés dès leur arrivée à Bruxelles. En raison de la perte à venir de la contribution du Royaume-Uni, la Commission fait pression pour couper dans les aides PAC.

Réforme de la PAC

De manière générale, sanctuariser le budget de la PAC et flécher les aides vers la transition écologique et les petites exploitations font consensus à droite comme à gauche. Seul le Rassemblement national prône une sortie de la PAC et l’instauration d’« une politique agricole française », capable de « protéger l’agriculture française face à la concurrence déloyale ».

Tous les partis se déclarent pour un renforcement des aides à la conversion et au maintien de l’agriculture biologique. Ils varient cependant quant à leur niveau d’ambition : quand les Républicains évoquent le sujet rapidement, Génération.s ou EELV en font l’axe majeur de leur vision agricole. Les premiers parlent même de créer un « bouclier bio », afin de financer intégralement les coûts du passage à l’agriculture biologique, mesure qu’ils comptent financer par la taxation des importations hors UE de produits alimentaires non biologiques. Le PS-Place publique évoque de son côté « une TVA à taux réduit sur les produits de l’agriculture biologique afin de les rendre plus accessibles ».

À l’exception de l’UDI et de LR, tous défendent un transfert des subventions vers les petites exploitations, « avec un plafonnement des aides pour les grosses exploitations », comme le signale LFI. Le tout en basculant d’un système actuel, où les aides sont allouées à l’hectare, à un système où les aides sont redistribuées par actif paysan. Tous insistent aussi sur le soutien essentiel aux jeunes agriculteurs.

Pesticides et OGM

Les partis de gauche ainsi que les centristes de l’UDI et LREM s’accordent sur une nécessaire réduction des pesticides. Là encore, les différences sont à chercher du côté des délais. Le parti macroniste parle d’une « sortie du glyphosate d’ici 2021 », et d’une « division par deux les pesticides d’ici 2025 ». La liste Urgence écologie, conduite par le philosophe Dominique Bourg, revendique pour sa part « une interdiction immédiate du glyphosate et de tous les pesticides et produits chimiques cancérogènes, mutagènes, reprotoxiques et perturbateurs endocriniens ». Les partis de gauche et écologistes rappellent également leur opposition aux OGM« Si l’UE ne prend pas ces mesures, chaque État doit pouvoir les appliquer unilatéralement y compris vis-à-vis des importations en provenance d’autres pays de l’UE », ajoute LFI. Plusieurs partis, allant du Parti communiste à LREM, veulent porter une plus grande transparence dans l’évaluation des produits chimiques.

Bien-être animal et végétarisme

Ces questions ne sont pas abordées par tous. Les Verts sont favorables à une « généralisation des journées hebdomadaires végétariennes dans la restauration collective ». Afin de réduire la part de l’alimentation carnée, la France insoumise propose de flécher certaines « des subventions de la PAC pour les cultures végétales à destination de l’alimentation humaine ».

Sur l’élevage, EELV préconise, toujours dans le cadre de la prochaine PAC, « une sortie progressive des fonds des exploitations ayant des pratiques de maltraitance (castration sans étourdissement, élevage de poules en cage, broyage des poussins…) ». Urgence écologie pousse pour que « seuls les élevages paysans à l’herbe puissent bénéficier des aides européennes ». Les Insoumis entendent « revoir les aides agricoles de façon à rémunérer l’engagement de l’éleveur en faveur du bien-être animal et du rôle paysager et environnemental du cheptel ». Ces trois partis s’entendent pour porter une interdiction des fermes usines, via une limitation du nombre de bêtes. LFI, EELV et PS-Place publique développent par ailleurs tout un programme sur les droits des animaux, comportant entre autres l’encadrement des conditions de transport d’animaux, ainsi que des limites strictes aux expérimentations animales à des fins scientifiques.

Plusieurs partis de gauche, dont le PS-Place publique ou LFI, préconisent une fin des financements « à toutes les pêches qui ravagent les océans ».

BIODIVERSITÉ

Protection de la faune et de la flore

Les propositions afin de préserver la biodiversité sont touffues et diverses. Parmi les points d’entente, retenons l’engagement de Génération.s ou de la France insoumise en faveur d’une « reconnaissance du crime d’écocide » , ainsi que le renforcement du réseau Natura 2000 prôné entre autres par le PS-Place publique. LFI, LREM et EELV mettent aussi en avant l’interdiction de l’importation de produits issus de la déforestation, et notamment de l’huile de palme.

Les Verts demandent un « arrêt des dérogations relatives aux mesures de protection des grands prédateurs » (loups, ours) ainsi qu’une meilleure protection des espèces menacées. LFI indique de son côté vouloir soutenir « une directive-cadre pour protéger la vie des sols européens », le PS-Place publique prône « une loi européenne contre l’artificialisation des sols ». LREM souhaite que l’Europe soit « le moteur d’un accord sur la protection de la biodiversité terrestre et marine en 2020 qui sera le pendant de l’Accord de Paris sur le climat ».

Déchets et économie circulaire

Sollicités par les Amis de la Terre, plusieurs partis — à l’exception de LR (l’UDI et le RN n’ont pas répondu) — ont avancé des propositions similaires afin d’avancer vers l’interdiction de tous les plastiques non recyclables. Il existe également un consensus autour de la lutte contre l’obsolescence programmée, prônée par les partis de gauche comme par les macronistes. Celle-ci devrait passer par une extension des garanties, et, selon Génération.s par « une directive européenne pour que les produits mis sur le marché soient réparables de façon obligatoire, et que les pièces détachées soient disponibles pendant un délai de 10 ans minimum  ».


QUELLES LISTES POUR QUEL(S) PARTI(S) ?

Pas facile de s’y retrouver ! Dans cet article, pour plus de clarté, nous avons choisi de parler des partis politiques nationaux. Sauf que le 26 mai, ils seront « cachés » derrière des noms de liste parfois sibyllins. Voici un petit récapitulatif (non exhaustif) pour savoir qui se cache derrière quelle liste :

  • La France insoumise, liste soutenue, comme le nom l’indique, par la France insoumise. Ils devraient siéger avec le groupe de gauche (GUE/NGL). La tête de liste est Manon Aubry.
  • Pour l’Europe des gens contre l’Europe de l’argent, liste soutenue par le Parti communiste. Ils devraient siéger avec le groupe de gauche (GUE/NGL). La tête de liste est Ian Brossat.
  • Europe Écologie, liste soutenue par Europe Écologie-Les Verts. Ils devraient siéger avec les écologistes et régionalistes (Verts/ALE). La tête de liste est Yannick Jadot.
  • Urgence Écologie, liste soutenue, entre autres, par les partis Génération écologie de Delphine Batho, le Mouvement écologiste indépendant d’Antoine Waechter, l’Union des démocrates et des écologistes (UDE), et le Mouvement des progressistes fondé par Robert Hue. Ils devraient siéger au sein du groupe écologiste (Verts/ALE). La tête de liste est Dominique Bourg.
  • Liste citoyenne du printemps européen, soutenue par Génération.s et Dème-Diem 25. On ne sait pas encore avec quel groupe ils pourraient siéger. La tête de liste est Benoît Hamon.
  • Envie d’Europe écologique et sociale, liste soutenue par le Parti socialiste, Place publique et Nouvelle Donne. Ils devraient siéger avec les sociaux-démocrates (S&D). La tête de liste est Raphaël Glucksman.
  • Les Européens, liste soutenue par l’Union des démocrates indépendants (UDI). Ils devraient siéger avec les centristes libéraux (Alde). La tête de liste est Jean-Christophe Lagarde.
  • Renaissance, liste soutenue par la République en marche, le Modem et ses partenaires. Ils devraient siéger avec le groupe des centristes libéraux (Alde). La tête de liste est Nathalie Loiseau.
  • Union de la droite et du centre, liste soutenue par les Républicains. Ils devraient siéger avec les élus de droite du Parti populaire européen (PPE), aujourd’hui majoritaires. La tête de liste est François-Xavier Bellamy. 
  • Prenez le pouvoir, liste soutenue par le Rassemblement national. Ils devraient siéger avec le groupe d’extrême droite Europe des nations et des libertés (ENL). La tête de liste est Jordan Bardella.

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