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En brefForêts tropicales

Feux de forêt : Human Rights Watch accuse le gouvernement brésilien de laisser faire les « réseaux criminels »

La destruction de la forêt et des ressources amazoniennes « est menée en grande part par des réseaux criminels qui emploient la violence et l’intimidation contre ceux qui se mettent en travers de leur chemin », et tentent de s’opposer à leurs destructions, accuse l’ONG Human Rights Watch dans un rapport publié le 17 septembre .

L’abattage illégal d’arbres par des réseaux criminels, et les feux de forêt qui en résultent, sont accompagnés d’actes de violence et d’intimidation à l’encontre de défenseurs de la forêt, sans que l’État n’enquête sur ces crimes ou ne poursuive leurs auteurs. Le gouvernement manque à son double devoir de protéger la forêt amazonienne ainsi que les défenseurs de l’environnement dans cette région.

Ce rapport, intitulé « Les mafias de la forêt tropicale », souligne l’impunité et l’allègement des contrôles environnementaux, qui contribuent également à la déforestation de ce qui était la plus grande forêt tropicale sur terre.

L’ONG Global Witness a recensé vingt assassinats de défenseurs de l’environnement au Brésil en 2018, ce qui en fait le quatrième pays le plus meurtrier.

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