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Le Giec élit à sa tête l’enseignant écossais Jim Skea

Jim Skea est le cinquième président du Giec depuis sa création, en 1988.

Le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (Giec) a un nouveau président. L’écossais Jim Skea, 69 ans et enseignant en énergies durables à l’Imperial College de Londres a été élu, le 26 juillet, à la tête de l’organisme international en charge de produire un état des lieux des dernières connaissances scientifiques sur le réchauffement climatique, ses causes, ses conséquences et les solutions pour l’atténuer.

Le chercheur, coprésident du groupe de travail du Giec sur l’atténuation du changement climatique entre 2015 à 2023, a élu avec 57 % des suffrages par les 195 États-membres. Il a devancé l’ancienne chercheuse à l’Institut national de recherche spatiale du Brésil Thelma Krug (43 %), la biogéographe Sud-Africaine Debra Roberts, et le climatologue belge Jean-Pascal van Ypersele.

L’une des priorités : « Améliorer l’inclusivité et la diversité du Giec »

Cinquième président du Giec depuis sa création, en 1988, Jim Skea aura pour tâche de diriger les assemblées plénières de l’institution, de superviser le rapport de synthèse qui clôt le cycle d’évaluation, et de jouer les intermédiaires avec les décideurs politiques, détaille le Monde.

Dans un communiqué, l’Écossais explique avoir trois priorités pour son mandat : « Améliorer l’inclusivité et la diversité du Giec, protéger l’intégrité scientifique et la pertinence politique de ses rapports d’évaluation, et utiliser efficacement la meilleure science disponible sur le changement climatique. »

Les trente-trois autres membres du bureau du Giec seront choisis d’ici la fin de la semaine, en fonction de leurs compétences et de leurs origines géographiques (chaque continent disposant d’un nombre réservé de postes).

Pour le poste de coprésident du groupe 1 (en charge d’expliquer les bases physiques du changement climatique), la France a présenté la candidature de Robert Vautard, directeur de l’Institut Pierre-Simon Laplace. S’il est élu, il remplacerait la paléoclimatologue Valérie Masson-Delmotte, qui a récemment annoncé qu’elle retournait à la recherche.

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