L’écoanxiété, le mal de l’époque

Marche climat à Paris, le 25 mai 2019. - © Pierre-Olivier Chaput/Reporterre
Marche climat à Paris, le 25 mai 2019. - © Pierre-Olivier Chaput/Reporterre
Durée de lecture : 1 minute
Politique QuotidienL’angoisse liée à la crise climatique a désormais un nom : l’écoanxiété. Comment les jeunes vivent-ils en s’attendant au pire ? Pourquoi l’écoanxiété est-elle devenue un outil au service du pouvoir ? Comment les émotions peuvent-elles devenir une arme politique ? Les trois volets de notre enquête.
[1 / 3] Écoanxiété : ces jeunes racontent le mal qui les ronge Face à la catastrophe climatique, l’écoanxiété mine de plus en plus sévèrement notre psyché. Elle s’enracine chez les nouvelles générations, dont les vies seront dramatiquement affectées par les désastres à venir. Reporterre a recueilli leurs témoignages. [2 / 3] Écoanxiété : « On veut soigner les individus, mais c’est le système qui est malade » Thérapies, stages... Un business se développe autour de l’écoanxiété. Autant d’injonctions à prendre soin de soi, qui dépolitisent la question écologique. Pour les chercheurs, le pouvoir chercherait ainsi à rendre les opposants « inoffensifs ». [3 / 3] Écoanxiété, quand les émotions deviennent énergie collective L’écoanxiété ressentie par les jeunes générations ne conduit pas nécessairement à l’impuissance. Comme l’ont montré les mouvements écoféministes des années 1980, nos émotions peuvent devenir un moyen d’action.
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