13 mai 2016 à 10h54
Mis à jour le 14 mai 2016 à 13h16
Durée de lecture : 1 minute
Nuit debout
- Actualisation - L’école a été évacuée samedi matin 14 mai.
Alors que Nuit debout improvisait jeudi soir 12 mai une Assemblée générale en face de l’Assemblée nationale pour dénoncer le passage en force de la loi Travail, des centaines de personnes ont occupé l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux Arts ( ENSBA). En prétextant un vernissage et grâce à la complicité de certains élèves, ils ont réussi à entrer à l’intérieur du bâtiment historique. Des barricades ont été rapidement montées pour protéger l’accès. Une cantine a aussi préparé des centaines de repas. Des espaces de couchage ont été délimités. « On vit ici, on reste ici ! » L’euphorie régnait dans ce palais, au cœur de Paris, comme l’a constaté Reporterre. « Enfin, nous avons une base matérielle, un lieu autogéré où nous pouvons nous organiser et préparer des actions » témoignait un participant.
A l’origine, de nombreux enseignements et personnels de l’ENSBA étaient solidaires du mouvement. Ils ont été très mobilisés au cours des dernières semaines place de la République, comme en témoigne cette lettre adressée à Bernard Cazeneuve, « Nos étudiants n’ont pas à payer votre dérive sécuritaire ».
- Source : Reporterre
- Complément d’info : Communiqué des occupants
- Photo : Jan Schmidt-Whitley
Alors que les alertes sur le front de l’environnement continuent en ce mois d’octobre, nous avons un petit service à vous demander. Nous espérons que les derniers mois de 2023 comporteront de nombreuses avancées pour l’écologie. Quoi qu’il arrive, les journalistes de Reporterre seront là pour vous apporter des informations claires et indépendantes.
Les temps sont difficiles, et nous savons que tout le monde n’a pas la possibilité de payer pour de l’information. Mais nous sommes financés exclusivement par les dons de nos lectrices et lecteurs : nous dépendons de la générosité de celles et ceux qui peuvent se le permettre. Ce soutien vital signifie que des millions de personnes peuvent continuer à s’informer sur le péril environnemental, quelle que soit leur capacité à payer pour cela. Allez-vous nous soutenir cette année ?
Contrairement à beaucoup d’autres, Reporterre n’a pas de propriétaire milliardaire ni d’actionnaires : le média est à but non lucratif. De plus, nous ne diffusons aucune publicité. Ainsi, aucun intérêt financier ne peut influencer notre travail. Être libres de toute ingérence commerciale ou politique nous permet d’enquêter de façon indépendante. Personne ne modifie ce que nous publions, ou ne détourne notre attention de ce qui est le plus important.
Avec votre soutien, nous continuerons à rendre les articles de Reporterre ouverts et gratuits, pour que tout le monde puisse les lire. Ainsi, davantage de personnes peuvent prendre conscience de l’urgence environnementale qui pèse sur la population, et agir. Ensemble, nous pouvons exiger mieux des puissants, et lutter pour la démocratie.
Quel que soit le montant que vous donnez, votre soutien est essentiel pour nous permettre de continuer notre mission d’information pour les années à venir. Si vous le pouvez, choisissez un soutien mensuel, à partir de seulement 1€. Cela prend moins de deux minutes, et vous aurez chaque mois un impact fort en faveur d’un journalisme indépendant dédié à l’écologie. Merci.
Soutenir Reporterre
📨 S’abonner gratuitement aux lettres d’info
Abonnez-vous en moins d'une minute pour recevoir gratuitement par e-mail, au choix tous les jours ou toutes les semaines, une sélection des articles publiés par Reporterre.
S’abonner