17 janvier 2019 à 17h41
Durée de lecture : 2 minutes
Libertés
Le Défenseur des droits Jacques Toubon a demandé jeudi 17 janvier la « suspension » de l’usage des lanceurs de balle de défense (LBD). Il a dit « espérer que le gouvernement prendra des dispositions » sur l’usage des lanceurs de balles de défense (LBD), utilisés par les forces de l’ordre notamment lors des manifestations de Gilets jaunes, « devant l’évidence aujourd’hui de (leur) dangerosité ». L’utilisation de ces armes dites de force intermédiaire, notamment le LBD 40x46, est au cœur de polémiques ces dernières semaines après que de nombreux manifestants ont été blessés, parfois grièvement au visage, lors des rassemblements de Gilets jaunes.
Jacques Toubon avait préconisé, dans un rapport remis le 10 janvier 2018, l’interdiction de l’usage des lanceurs de balle de défense (LBD) dans le cadre du maintien de l’ordre en raison de leur « dangerosité » et des « risques disproportionnés » qu’ils font courir. « Nous avons déterminé, à partir des cas qui nous sont soumis, que l’usage des LBD 40x46 pouvait présenter une grande dangerosité. Nous avons demandé un moratoire, nous avons demandé que tout ça soit réétudié. Je l’ai encore fait dans un rapport déposé il y a un an », a rappelé Jacques Toubon sur RTL. « J’espère que devant l’évidence aujourd’hui de la dangerosité de ces armes de forces intermédiaires, le gouvernement prendra des dispositions », a-t-il ajouté.
Selon des chiffres annoncés la veille, 12 des 25 saisines (dont certaines collectives) enregistrées par le Défenseur des droits depuis le début de la contestation des Gilets jaunes évoquent des tirs de balles de défense.
- Photo : Un policier vise le journaliste Simon Louvet à Rouen le 29 décembre 2018.
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