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12 septembre 201813,4 milliards d’euros vont être investis dans les infrastructures de transport d’ici la fin du quinquennat. L’annonce a été faite par la ministre des Transports Élisabeth Borne, mardi 11 septembre au soir.
Cette somme sera allouée en fonction de quatre priorités, indique le ministère : les déplacements du quotidien, la transition écologique, la cohésion des territoires, l’efficacité du transport de marchandises.
Dans le détail, le gouvernement prévoit un investissement de 3,6 milliards d’euros par an pour la remise à niveau du réseau ferroviaire existant, soit une augmentation de 50 % par rapport aux dix dernières années.
Le réseau routier verra l’investissement augmenté de 25% sur le quinquennat, et le réseau fluvial va bénéficier de 530 millions d’euros jusqu’en 2022 pour sa modernisation et sa régénération. Le gouvernement souhaite également renforcer les ports et y investir 1 milliard d’euros en 5 ans.
Le document du ministère des Transports précise que « le gouvernement ne renonce pas pour autant aux projets de grandes liaisons interurbaines ferroviaires » et qu’« il honorera ses engagements européens sur les projets de canal Seine-Nord Europe et de Lyon-Turin. »
Les associations écologistes appellent le gouvernement, dans un communiqué commun, à « abandonner les projets d’infrastructures néfastes pour le climat, comme les projets routiers de Rouen, Strasbourg, ou Lyon-Saint-Étienne. Ces projets n’ont plus leur place dans la transition écologique. »
Ils demandent également que soit mis fin « aux tabous et aux avantages fiscaux (absence de redevance d’usage et remboursement de taxe sur le diesel) qui bénéficient au transport routier, au détriment du ferroviaire et du fluvial (pourtant moins émetteurs de polluants et de gaz à effet de serre) ».