19 avril 2017 à 09h15
Durée de lecture : 1 minute
Mardi 18 avril, cinq juges de renommée mondiale ont rendu un avis consultatif, six mois après la tenue du premier tribunal citoyen international à la Haye. « Le rendu des juges est clair : l’entreprise Monsanto, de par ses activités et ses produits, nuit aux droits à l’alimentation, à la santé, à un environnement sain », rapporte le CCFD-Terre solidaire dans un communiqué. Le 14 et 16 octobre dernier, le Tribunal Monsanto et l’Assemblée des Peuples s’étaient réunis à La Haye, aux Pays-Bas, pour juger Monsanto pour violations des droits humains, crimes contre l’humanité et écocide.
Pour Maureen Jorand, responsable de Plaidoyer Souveraineté alimentaire et Justice climatique au CCFD-Terre Solidaire : « L’avis rendu aujourd’hui par les juges est sans appel : les activités et les pratiques de Monsanto nuisent à la souveraineté alimentaire et à la santé des populations et a des conséquences désastreuses sur l’environnement. L’avis insiste également sur ce qui se passe souvent à l’abri des regards des citoyens à savoir les pressions de Monsanto sur la recherche, les victimes et les universitaires. L’entreprise interfère avec le droit à la liberté de la recherche scientifique et à la liberté d’expression. Les juges ont parlé de tactiques malhonnêtes, trompeuses et opaques. Ils ont également souhaité que le crime d’écocide soit reconnu et intégré à la CPI. »
A travers la firme Monsanto, ce procès symbolique, soutenu par 200 organisations dont le CCFD-Terre Solidaire, vise le système agro-industriel dans son ensemble et les effets dévastateurs des activités de certaines multinationales de l’agrobusiness comme Monsanto sur les paysans, leur production et l’environnement ainsi que sur les droits à l’alimentation et à la santé des populations.
- Source : CCFD-Terre solidaire (courriel)
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