Média indépendant, en accès libre pour tous, sans publicité, financé par les dons de ses lecteurs

En brefClimat

Les émissions de gaz à effet de serre de la France ont baissé de 4,3 %

Les émissions de gaz à effet de serre causées par le transport aérien continuent d'augmenter fortement.

Enfin une bonne nouvelle. Les émissions de gaz à effet de serre de la France ont diminué de 4,3 % au premier semestre 2023, comparé à la même période de l’année précédente. D’après le Citepa, organisme mandaté pour dresser l’inventaire de la pollution carbone française, « la tendance générale de baisse des émissions se poursuit » depuis 2018.

Entre 2022 et 2021, ce recul s’élevait à seulement 2,7 %. Une dynamique bien trop faible pour atteindre les objectifs que s’est fixé l’Hexagone en matière de GES, à savoir une baisse de 55 % des émissions d’ici 2030 par rapport à 1990. À la fin du mois de septembre, Emmanuel Macron avait d’ailleurs déclaré : il faut « aller deux fois plus vite ».

Le transport aérien gâche la fête

Alors à qui doit-on ces progrès ? Tout d’abord, l’industrie et ses 10 % d’économies. La crise énergétique a fortement touché le secteur, et les émissions de métallurgie des métaux ferreux ont baissé de 22 % sur la période. Du côté de la production d’énergie, les centrales thermiques ont moins travaillé (- 17 %) et les réacteurs nucléaires ont doucement repris du service. Ainsi, le secteur a pu réduire de 15 % ses émissions.

Le transport routier met, lui, un terme à deux années de rebond. Au premier semestre, il enregistre ainsi un léger recul (1,5 %) de ses rejets. « En revanche, le rebond post-crise du transport aérien se poursuit toujours, avec une hausse de 25 % des émissions des vols intérieur au premier semestre 2023 par rapport au premier semestre 2022 ; et une hausse de 34 % pour les vols internationaux », détaille le Citepa.

Alors que les alertes sur le front de l’environnement se multiplient, nous avons un petit service à vous demander. Nous espérons que les dernières semaines de 2023 comporteront des avancées pour l’écologie. Quoi qu’il arrive, les journalistes de Reporterre seront là pour vous apporter des informations claires et indépendantes.

Les temps sont difficiles, et nous savons que tout le monde n’a pas la possibilité de payer pour de l’information. Mais nous sommes financés exclusivement par les dons de nos lectrices et lecteurs : nous dépendons de la générosité de celles et ceux qui peuvent se le permettre. Ce soutien vital signifie que des millions de personnes peuvent continuer à s’informer sur le péril environnemental, quelle que soit leur capacité à payer pour cela.

Contrairement à beaucoup d’autres, Reporterre ne dispose pas de propriétaire milliardaire ni d’actionnaires : le média est à but non lucratif. De plus, nous ne diffusons aucune publicité. Ainsi, aucun intérêt financier ne peut influencer notre travail. Être libres de toute ingérence commerciale ou politique nous permet d’enquêter de façon indépendante. Personne ne modifie ce que nous publions, ou ne détourne notre attention de ce qui est le plus important.

Avec votre soutien, nous continuerons à rendre les articles de Reporterre ouverts et gratuits, pour que tout le monde puisse les lire. Ainsi, davantage de personnes peuvent prendre conscience de l’urgence environnementale qui pèse sur la population, et agir. Ensemble, nous pouvons exiger mieux des puissants, et lutter pour la démocratie.

Quel que soit le montant que vous donnez, votre soutien est essentiel pour nous permettre de continuer notre mission d’information pour les années à venir. Si vous le pouvez, choisissez un soutien mensuel, à partir de seulement 1 €. Cela prend moins de deux minutes, et vous aurez chaque mois un impact fort en faveur d’un journalisme indépendant dédié à l’écologie. Merci.

Soutenir Reporterre

Abonnez-vous à la lettre d’info de Reporterre
Fermer Précedent Suivant

legende