2 septembre 2022 à 11h55
Durée de lecture : 1 minute
Climat
La France n’a pas fini de suffoquer. Selon une note publiée par l’Insee le 30 août en partenariat avec Météo-France, une large partie du territoire subira entre 16 à 29 journées « anormalement chaudes » en été entre 2021 et 2050. À titre de comparaison, ces territoires, abritant près de 80 % de la population, en comptaient moins de 16 entre 1976 et 2005.
Par « journées anormalement chaudes », l’Insee désigne des journées marquées par des températures maximales supérieures d’au moins 5 °C à celles de référence. 9,3 millions de personnes (soit 1 Français métropolitain sur 7) résident aujourd’hui dans des territoires où l’on en comptera plus de vingt par été.
Les plus précaires particulièrement vulnérables
Les régions Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-France-Comté et Occitanie sont les plus concernées. Ces territoires abritent aujourd’hui près de 1,2 million de personnes vivant sous le seuil de pauvreté, s’inquiète l’Insee. Les plus précaires occupent souvent des logements mal isolés. Ils sont donc particulièrement vulnérables aux températures extrêmes. Ces régions pourvoient également de nombreux emplois dans la construction et l’agriculture, dont l’exercice est particulièrement difficile en cas de chaleur.
Les populations de Bretagne, de Corse, de Normandie et de Provence-Alpes-Côte d’Azur devraient s’en sortir légèrement mieux. Les anomalies devraient en effet affecter un peu moins le littoral que l’intérieur des terres, selon le rapport. Le littoral méditerranéen subira toutefois des nuits tropicales « bien plus fréquemment que les autres littoraux ».
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